Titre : | Bon usage de la prescription de psychostimulants chez l'enfant et l'adolescent (2021) |
Auteurs : | BENAROUS XAVIER ; GUILE JEAN-MARC ; PURPER-OUAKIL DIANE ; LAHAYE H |
Type de document : | Article |
Dans : | EMC PSYCHIATRIE (187 vol 18-3, 2021) |
Article en page(s) : | 1-9 [Article 37-218-A-32] |
Note générale : | 59 réf. bibliogr. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ADOLESCENT [SANTEPSY] COMORBIDITE [SANTEPSY] ENFANT [SANTEPSY] PRESCRIPTION MEDICALE [SANTEPSY] TROUBLE NEURODEVELOPPEMENTAL |
Mots-clés libres: | METHYLPHENIDATE ; TROUBLE DEFICITAIRE DE L ATTENTION HYPERACTIVITE |
Résumé : | Le méthylphénidate (MPH) utilisé depuis plus de 50 ans reste actuellement le traitement de première ligne dans le traitement médicamenteux du trouble déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH). Ces dernières années, des traitements composites associant des formes à libération immédiate et prolongée ont simplifié la prescription de cette molécule avec une seule prise par jour. Le MPH est réservé aux enfants de plus de 6 ans, sans contre-indications, ayant des symptômes et un retentissement sévère du TDAH, ou bien modéré si les interventions non médicamenteuses n'ont pas été suffisamment efficaces ou sont refusées. Le traitement doit être intégré dans une prise en charge multimodale tenant compte des comorbidités que l'on retrouve dans près de 50-90 % des cas. Le bilan préthérapeutique implique une évaluation détaillée de l'histoire développementale, des comorbidités psychiatriques et somatiques, ainsi qu'un examen clinique (incluant la mesure de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque). Un avis spécialisé cardiologique avec un électrocardiogramme (ECG) n'est nécessaire qu'en cas de signes d'alertes. Près de 70 % des sujets répondent à une première ligne de MPH et le traitement est globalement bien toléré. Les effets indésirables habituels sont bénins et souvent transitoires. Les plus fréquents sont les céphalées, les maux de ventre, et la perte d'appétit. Des troubles du sommeil ou des symptômes dysphoriques peuvent aussi apparaître avec ce traitement et nécessitent une évaluation précise car il peut s'agir d'effets indésirables mais aussi de troubles comorbides ou d'un diagnostic différentiel. Le MPH est efficace chez les jeunes qui présentent des troubles du neurodéveloppement comorbide (trouble du spectre de l'autisme, trouble du développement intellectuel), mais son utilisation doit être plus prudente. Quand il est efficace, le traitement par MPH doit être maintenu et réévalué annuellement, généralement à la faveur des grandes vacances. [Résumé d'auteur] |
En ligne : | https://www.em-premium.com/article/1448822 |