Titre : | Prise en charge des signalements de personnes non connues par des équipes de secteur en psychiatrie adulte (2021) |
Auteurs : | LAUNAY CORINNE ; MUTABESHA DUNIA ; GOUREVITCH RAPHAËL ; MAITRE ELSA |
Type de document : | Article |
Dans : | ANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES (6 vol 179, 2021) |
Article en page(s) : | 537-544 |
Note générale : | 6 réf. bibliogr. / Fig. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ACCES AUX SOINS [SANTEPSY] DROIT HOSPITALIER [SANTEPSY] INTERVENTION [SANTEPSY] PRATIQUE DU SOIN [SANTEPSY] PREVENTION MEDICALE [SANTEPSY] SIGNALEMENT [SANTEPSY] TROUBLE DU COMPORTEMENT |
Résumé : | Les professionnels des équipes de secteur de psychiatrie générale sont régulièrement saisis de signalements sur des personnes dont la situation semble préoccupante à leur auteur (trouble du voisinage, comportement inquiétant, repli, discours suicidaire, agressivité, etc.). Bien qu'il s'agisse d'une activité bien ancrée dans les pratiques des équipes de secteur, peu de littérature existe sur ce sujet. Pourtant, elle soulève régulièrement des questions cliniques, légales, éthiques et aussi organisationnelles. Une enquête menée pendant six mois a permis d'étudier 61 signalements de personnes non connues du secteur. On note qu'il y a à peu près autant d'hommes que de femmes signalés dont l'âge est le plus souvent compris entre 31 et 60 ans et que 80 % sont sans activité. C'est un membre de la famille qui est le plus fréquemment l'auteur du signalement. Les motifs du signalement sont essentiellement des troubles du comportement, des idées délirantes ou un repli sur soi. Dix pour cent de situations ont été réorientées d'emblée vers des services d'urgence. Les réponses apportées au signalement sont variables selon les critères de gravité recueillis. Elles sont : la proposition de consultation au centre médicopsychologique (48 %), l'organisation d'une visite à domicile (35 %) suivie d'une hospitalisation (9 %), la non-intervention (17 %). Dans 5 % des cas, il a été proposé un suivi en consultation à la personne à l'origine du signalement. Au total, la pratique du traitement des signalements a permis d'évaluer 40 % des situations non urgentes et de mettre en place les soins adéquats. Dans cet article sont décrits les travaux d'un groupe pluriprofessionnel réunissant plusieurs secteurs parisiens. Le partage des pratiques a conduit à élaborer un guide des prises en charge des signalements et un dossier de recueil d'information dans le but de donner aux équipes des repères pour faire face à ce type de demande d'intervention. [Résumé d'auteur] |
En ligne : | https://www.em-premium.com/article/1451097 |