Titre : | L'hospitalisation de jour : un nouvel outil en addictologie (2020) |
Auteurs : | WALLENHORST THOMAS ; CORNET JACQUES ; LIECHTI NADIA ; EUVRARD HÉLÈNE ; MASSICARD CAROLINE |
Type de document : | Article |
Dans : | PERSPECTIVES PSY (4 vol 59, 2020) |
Article en page(s) : | 363-374 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ADDICTOLOGIE [SANTEPSY] ALCOOLOGIE [SANTEPSY] GROUPE DE PAROLE [SANTEPSY] HOPITAL DE JOUR [SANTEPSY] PRATIQUE PROFESSIONNELLE [SANTEPSY] PSYCHIATRIE DE LIAISON [SANTEPSY] SEVRAGE THERAPEUTIQUE |
Résumé : | La mise en place de l'hôpital de jour a été un pari sur le plan institutionnel car l'équipe a osé commencer à moyens constants : chacun a voulu s'engager pour un pourcentage de son emploi de temps alors qu'il travaillait déjà dans une autre unité. La viabilité économique a été prouvée, ce qui a permis l'embauche de personnels et l'augmentation de l'activité. Un travail spécialisé en addictologie avait commencé en 2001 par la création d'un Centre de Cure Ambulatoire en Addictologie (CCAA) devenu la Consultation Hospitalière en Addictologie (CHA) par la suite. Outre la nouvelle activité de consultation, les professionnels se sont appuyés sur le sevrage institutionnel (5 lits réservés dans une unité de psychiatrie générale) et une activité de liaison (ELSA). Les soins associent des prises en charge individuelles et en groupe. Les intervenants sont formés pour chercher les ressources des patients dans le but de les inviter à y prendre appui pour les développer : ils savent travailler, à la fois, avec les résistances et avec l'ambivalence des patients. Le groupe de parole toutes les semaines pendant deux heures est un des piliers des soins. l sera proposé à chaque participant, à la fois, un apprentissage d'écouter ce qui se passe dans sa vie intérieure, d'écouter les autres participants et de prendre la parole pour parler de son vécu. L'hospitalisation de jour ne sera pas un outil pour tout patient souffrant d'une problématique addictive. l s'adresse à des patients plus vulnérables concernant leur problème alcool. Le fait de rencontrer les patients plusieurs fois par semaine permet d'observer leurs états émotionnels et leurs fonctionnements, ce qui permet d'y réagir et d'intervenir. [résumé d'éditeur] |
En ligne : | https://www.cairn.info/revue-perspectives-psy-2020-4-page-369.htm |