Titre : | Etude nationale française du profil des patients hospitalisés en unité pour malades difficiles (2024) |
contenu dans : | |
Auteurs : | DE LASSUS SAINT-GENIES EDOUARD, Aut. ; RAYMOND SOPHIE, Aut. ; DALMONT MARINE, Aut. ; GUILLIN OLIVIER, Aut. ; BOUCHARD JEAN-PIERRE, Aut. ; GASMAN IVAN, Aut. |
Type de document : | Article |
Dans : | ANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES (Vol. 182 N°2, Février 2024) |
Article en page(s) : | 104-114 |
Note générale : | 55 réf. bibliogr./Tabl./ascodo301 |
Langues: | Français |
Descripteurs |
[SANTEPSY] DANGEROSITE [SANTEPSY] HOMICIDE [SANTEPSY] PASSAGE A L'ACTE [SANTEPSY] PSYCHIATRIE [SANTEPSY] SCHIZOPHRENIE [SANTEPSY] UNITE POUR MALADES DIFFICILES |
Résumé : | Introduction : Les Unités pour Malades Difficiles (UMD) sont des institutions psychiatriques françaises prenant en charge des patients présentant pour autrui un danger tel qu’ils nécessitent des protocoles thérapeutiques intensifs adaptés. Les études les plus récentes décrivant ce type de patient sont toutes unicentriques. Méthodes : C’est au travers de la première étude épidémiologique descriptive multicentrique, incluant les patients des dix UMD de France, que nous dressons le portrait du patient type d’UMD hospitalisé entre le 15 et 28 avril 2019 grâce à un questionnaire envoyé à toutes les UMD. De plus, nous nous intéressons à la dangerosité psychiatrique en étudiant et revisitant les facteurs de dangerosité psychiatrique établis par la HAS en 2011. Résultats : Ainsi nous retrouvons un homme, jeune, célibataire, à l’insertion socioprofessionnelle précaire, ayant des antécédents judiciaires, présentant une schizophrénie chimiorésistante à symptomatologie positive, une faible conscience des troubles et adressé principalement en UMD pour des violences à l’encontre des soignants. La majorité des facteurs de dangerosité de la HAS sont ainsi retrouvés et, de plus, notre étude nous a permis d’identifier de possibles nouveaux facteurs de dangerosité que sont le déracinement culturel, la présence d’une conjugopathie parentale, le fait d’être sans domicile fixe, l’existence de conduites perverses sadiques, la chimiorésistance et la présence de manifestations agressives dans le mois précédant le passage à l’acte. Conclusion : C’est ainsi qu’en prenant en compte l’ensemble des facteurs sociomédicojudiciaires des patients, nous pouvons tenter d’évaluer au mieux la dangerosité globale et le prendre en charge de façon cohérente en l’adressant dans un établissement adapté. [résumé d'auteur] |
En ligne : | https://www.em-premium.com/article/1651651 |