Titre : | Liens entre les compétences émotionnelles, les difficultés de régulation émotionnelle et la qualité de vie professionnelle des psychologues médico-légaux francophones (2024) |
contenu dans : | |
Auteurs : | TIBERI LUCA A, Aut. ; BEUGNIES LOÏS, Aut. ; VICENZUTTO AUDREY, Aut. |
Type de document : | Article |
Dans : | ANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES (Vol. 182 N°2, Février 2024) |
Article en page(s) : | 185-193 |
Note générale : | 41 réf. bibliogr./Tabl./ascodo301 |
Langues: | Français |
Descripteurs |
[SANTEPSY] EXPERTISE MEDICO LEGALE [SANTEPSY] INTELLIGENCE EMOTIONNELLE [SANTEPSY] PSYCHOLOGUE [SANTEPSY] QUALITE DE VIE AU TRAVAIL [SANTEPSY] REGULATION EMOTIONNELLE |
Résumé : | La psychologie médico-légale (ou Forensic Psychology ) est un domaine de la psychologie clinique encore peu connu dans le monde francophone. Bien que de nombreux praticiens endossent effectivement des missions de psychologues médico-légaux, peu s’identifient comme tels. Pourtant, le psychologue médico-légal fait face à un paradoxe dans son travail : concilier son devoir d’impartialité et d’objectivité lors de ses évaluations, tout en maintenant une relation empathique avec des patients, des détenus ou des condamnés ayant vécu un ou plusieurs traumatismes, en vue de déterminer un plan de prise en soin spécifique à leurs caractéristiques. Or, les principes éthiques et déontologiques renseignent que l’un des devoirs du psychologue est de pouvoir rediriger un patient vers un collègue s’il ne peut assurer un suivi optimal, notamment dans le cadre d’une souffrance psychique. A notre connaissance, peu d’études investiguent les liens conceptuels entre compétences émotionnelles, dysrégulation émotionnelle et qualité de vie professionnelle, auprès de psychologues médico-légaux francophones. Cette étude préliminaire a collecté les réponses de 44 psychologues médico-légaux. Nos résultats suggèrent, entre autres, les rôles prédictifs de la satisfaction de compassion et du burn-out sur les compétences émotionnelles et la dysrégulation émotionnelle. Bien que prédit par les difficultés à contrôler des comportements impulsifs (? =0,39, t =2,71, R 2=0,13, p =0,010), le stress traumatique secondaire n’endosse pas le rôle de prédicteur envers les compétences ou la dysrégulation émotionnelle. Dans la continuité de cette recherche, nous proposons la mesure de variables pouvant modérer cette relation comme les mécanismes de coping. [résumé d'auteur] |
En ligne : | https://www.em-premium.com/article/1651664 |