Titre : | Impact du confinement sur la santé mentale des doctorants, une étude de cohorte dans une université française [The impact of lockdown on mental health in PhD students, a cohort study in a French university] |
Auteurs : | GAUDEL JÉRÉMY, Aut. ; AHALLI SAOULA, Aut. ; FORT EMMANUEL, Aut. ; BRIDAI YAMINA, Aut. ; BABORIER NICOLE, Aut. ; CHARBOTEL BARBARA, Aut. |
Type de document : | Article |
Dans : | ENCEPHALE (1 vol 50, 2024) |
Article en page(s) : | 75-94 |
Note générale : | Tabl./41 réf. bibliogr./ascodo301 |
Descripteurs |
[LISTES] COVID-19 [SANTEPSY] CONFINEMENT [SANTEPSY] DOCTORAT [SANTEPSY] ETUDE PROSPECTIVE [SANTEPSY] ETUDIANT [SANTEPSY] FACTEUR DE RISQUE [SANTEPSY] SANTE MENTALE |
Résumé : | Peu d’études portent sur la santé des doctorants. Cette situation à la frontière entre études universitaires et activité professionnelle présente pourtant des facteurs de risque propres, notamment en termes de contraintes psychosociales. Les confinements instaurés à travers le monde pour lutter contre la pandémie de COVID-19 sont des facteurs potentiellement aggravants. Méthode : Un suivi médical systématique des doctorants de première année, mis en place en 2019, a permis de suivre cette population durant le premier confinement lors d’entretiens téléphoniques afin d’évaluer l’impact du confinement sur les conditions de travail et la santé mentale (utilisation des questionnaires standardisés PHQ-9 et GAD-7). Résultats : Parmi les 161 étudiants vus une première fois en visite médicale, 149 ont bénéficié d’un deuxième entretien. 89,2 % des doctorants considéraient leur état de santé comme bon ou très bon. Au total, 8,1 % présentaient un trouble anxieux ; 19,6 % présentaient des symptômes dépressifs. Une augmentation significative des symptômes dépressifs a été constatée chez 15,5 % des doctorants. Les changements concernant les troubles anxieux et l’état de santé perçu n’étaient pas statistiquement significatifs. Discussion : Nombre d’études ont été publiées sur l’impact du confinement sur la santé mentale, mais peu d’entre elles portaient spécifiquement sur des doctorants et encore moins étaient des études prospectives. Leurs résultats sont donc difficilement comparables aux nôtres ; ils montrent généralement des scores GAD-7 et PHQ-9 similaires à ceux de notre population, voire supérieurs. L’impact du confinement sur la santé mentale des doctorants justifie un suivi adapté de cette population, notamment en présence d’antécédents psychiatriques. [Résumé d'auteur] |
En ligne : | https://www.em-premium.com/article/1648218 |