Titre : | Une intervention précoce Premalocom 2 avec les parents pour stimuler la marche quadrupède de leurs grands prématurés (2023) |
contenu dans : | |
Auteurs : | GUERET LÉA, Aut. ; HINNEKENS ELODIE, Aut. ; BARBU ROTH MARIANNE, Aut. |
Type de document : | Article |
Dans : | ENFANCE (4 vol 75, 2023) |
Article en page(s) : | 381-402 |
Note générale : | 23 réf. bibliogr./ascodo297 |
Langues: | Français |
Descripteurs |
[SANTEPSY] DEVELOPPEMENT PSYCHOMOTEUR [SANTEPSY] ENFANT PREMATURE [SANTEPSY] INTERVENTION PRECOCE [SANTEPSY] MARCHE [SANTEPSY] MOTRICITE [SANTEPSY] PARENT [SANTEPSY] POPULATION A RISQUE [SANTEPSY] TROUBLE NEURODEVELOPPEMENTAL |
Résumé : | La présente étude a pour but d’évaluer la faisabilité, par les parents, d’une intervention stimulant la mobilité quadrupède de leurs enfants grands prématurés à haut risque de trouble du neuro développement. Méthodologie : dix-sept enfants nés grands prématurés entre 24 et 32 semaines d’aménorrhée ont été recrutés pour être entraînés à domicile par leurs parents avec l’aide d’intervenants afin de stimuler leur marche quadrupède sur un mini-skateboard 10 minutes par jour pendant 8 semaines consécutives, dès leur sortie de néonatologie. La faisabilité du protocole a été évaluée sur le nombre d’abandons éventuels de l’étude, la compliance des parents à réaliser les séances d’entraînement et la capacité des enfants à effectuer une propulsion active lors de ces séances. Différents facteurs pouvant jouer un rôle sur la faisabilité ont été également évalués comme le niveau socio-économique des parents, leur niveau de stress et le niveau d’excitabilité de leurs enfants lors des séances. Résultats/Discussion : malgré 5 enfants ayant arrêté le protocole pour des raisons de santé ou des problèmes parentaux, les résultats obtenus sur 12 enfants montrent une relativement bonne observance avec un taux moyen de 65 % des séances effectuées (dont 37 % par les parents et 28 % par les intervenants) ce chiffre étant d’autant moins élevé que le niveau socio-économique des parents était bas (r = 0,75, p < 0,01). Dans l’ensemble, les parents ont bien respecté la durée de 10 minutes par jour des séances (moyenne de 8,8 min) et malgré leur fragilité, les enfants ont été capables de se déplacer sur de grandes distances sur le mini skate lors des séances (moyenne de 7 mètres/ séance) que celles-ci soient menées par les parents ou les intervenants. Ces distances étaient cependant très fortement variables selon les individus et selon la séance et augmentaient avec le niveau d’excitabilité des enfants (r = 0,75, p<0,01) et le niveau de stress des parents (r = 0,67, p<0,02). Conclusion : cette étude permet de dégager plusieurs facteurs importants pour l’inclusion future d’autres sujets, à savoir : 1) reculer éventuellement le début de l’intervention jusqu’à 2 à 3 semaines après la sortie de néonatologie pour les cas cliniques et familiaux difficiles 2) rallonger la durée de l’intervention à 12-14 semaines afin d’augmenter le nombre de séances 3) augmenter l’aide des intervenants pour les parents en difficulté. [résumé d'auteur] |
En ligne : | https://doi.org/10.3917/enf2.234.0381 |