Titre : | La violence, résonance traumatique entre sujet et société |
Auteurs : | DUPARC FRANÇOIS, Aut. |
Type de document : | Article |
Dans : | REVUE DE PSYCHOTHERAPIE PSYCHANALYTIQUE DE GROUPE (81, 2023) |
Article en page(s) : | 33-45 |
Note générale : | 18 ref. bibliogr./ascodo297 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] DJIHADISME [SANTEPSY] ELABORATION PSYCHIQUE [SANTEPSY] FANTASME ORIGINAIRE [SANTEPSY] GROUPE [SANTEPSY] IDEOLOGIE [SANTEPSY] PASSAGE A L'ACTE [SANTEPSY] SOCIETE [SANTEPSY] SUJET |
Résumé : | La violence, dans son expression la plus courante, est une prédominance de l’acte sur la pensée. Le recours à l’agir de la part des impatients, des psychopathes ou autres états-limites est un moyen de décharge de l’excitation, du fait d’une inscription insuffisante de leur lien à l’objet et d’un manque de représentation suffisante de leur désir. La résonance entre ces carences d’élaboration psychique de l’individu et celles de la pensée groupale, est à l’origine d’idéologies pathologiques. Des pathologies collectives de l’idéal, qui peuvent conduire à la violence, la guerre, l’intégrisme religieux ou un retour aux formes totalitaires de l’autorité. À l’inverse, une bonne combativité, l’affrontement constructif des différences est une forme utile qui ne conduit pas à la violence, mais à l’amour, au travail, et à la créativité. De même, une démocratie qui contient tous les fantasmes originaires, sous leur forme élaborée et collective – liberté, égalité, fraternité et respect de la loi –, peut se battre contre la violence, sans destruction excessive. [résumé d'auteur] |