Titre : | Quelques considérations sur le désir et le renoncement (2024) |
contenu dans : | |
Auteurs : | CHABERT CATHERINE, Aut. |
Type de document : | Article |
Dans : | CARNET PSY (N°270, Mai 2024) |
Article en page(s) : | 23-26 |
Note générale : | 11 réf. bibliogr./ascodo302 |
Langues: | Français |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ABSENCE [SANTEPSY] CONCEPT [SANTEPSY] DESIR [SANTEPSY] FRUSTRATION [SANTEPSY] PERTE D'OBJET [SANTEPSY] SURMOI [SANTEPSY] TRANSFERT |
Résumé : | Le mot 'renoncement' est un faux ami : son usage banal en dicte le sens, facile à comprendre en apparence. Et pourtant le drame, voire la tragédie s’en emparent régulièrement : est-ce parce que ses implications religieuses portent l’ombre du sacrifice et de la douleur qui doit s’y attacher ? Parce que renoncer veut toujours dire sacrifier ? Et sacrifier quoi ? La réalisation des désirs, la satisfaction, le plaisir, la joie de vivre ? Et au nom de quoi ? De quels idéaux, de quelles promesses ? Et enfin et surtout renoncer pour qui ? Dans cette perspective, les traitements analytiques pourraient être entendus comme entreprises de renoncement : au service de la frustration, ils permettraient de garantir une vie pulsionnelle bien tempérée, grâce à la soumission et au respect des principes et des règles qui en assurent l’effectivité. L’analyste pourrait ainsi être considéré comme un agent anti-conflictuel dans l’apaisement des tensions entre les fantasmes de désir et la défense, et par là même une forme de tranquillité narcissique paradisiaque ! Est-ce si sûr ? [extrait de l'article] |
En ligne : | https://www.cairn.info/revue-le-carnet-psy-2024-5-page-23.htm |