Titre : | Contention en gériatrie : le retard de la France |
Auteurs : | JACUS JEAN-PIERRE, Aut. ; BRUNET-JARRIGE MARIE-CHRISTINE, Aut. ; CUERVO-LOMBARD CHRISTINE-VANESSA, Aut. |
Type de document : | Article |
Dans : | ENCEPHALE (3 vol 50, 2024) |
Article en page(s) : | 351-355 |
Note générale : | 21 réf. bibliogr./Fig./Tabl./ascodo302 |
Descripteurs |
[LISTES] FRANCE [SANTEPSY] BIENTRAITANCE [SANTEPSY] CHUTE [SANTEPSY] CONTENTION [SANTEPSY] GERIATRIE [SANTEPSY] RECOMMANDATION [SANTEPSY] TROUBLE DU COMPORTEMENT |
Résumé : | La contention physique passive en gériatrie a fait l’objet d’une définition dès le début de ce siècle, assortie de dix recommandations relatives à son usage suivies d’une législation encore mal connue. En dépit de sa fréquence, rares sont les publications françaises en la matière. Il semblerait que cette pratique, très variable d’un établissement à l’autre, prédomine en secteur sanitaire comparé au médicosocial, avec l’usage prépondérant de la double ridelle de lit. Indiquée dans la prévention des chutes, la contention physique passive a pourtant largement révélé son caractère très délétère, alors que son absence n’augmenterait pas le risque de chute. À cela, il faut ajouter la contention architecturale visant à sécuriser l’accès d’une structure et concernant 90 % des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes. Plus préventive dans les problématiques de sortie inopinée avec désorientation, la contention architecturale n’en reste pas moins une privation de liberté et semble concerner la majeure partie des structures gériatriques à ce jour. La contention chimique est plus volontiers utilisée dans la sédation des comportements perturbateurs sans qu’aucune donnée ne soit clairement accessible à ce jour. Enfin, la contention verbale ou psychologique, sous forme d’injonctions à la personne âgée, est également décrite. À défaut de loi plus précise encadrant ces pratiques, les auteurs discutent de la nécessaire réflexion éthique précédant l’usage de tels dispositifs, toutes modalités confondues, et proposent quelques réflexions s’agissant de la contention physique passive : sensibilisation des soignants et proches souvent demandeurs de telles mesures, dispositifs alternatifs, application la plus tardive possible et/ou séquentielle.[résumé d'auteur] |
En ligne : | https://www.em-premium.com/article/1666330 |