Titre : | Intérêt d’une intervention de soutien langagier basée sur la narration et menée par l’enseignante auprès d’enfants de grande section de maternelle avec difficultés langagières |
Auteurs : | MALET LUCIE, Aut. ; HADJADJ OLIVIER, Aut. |
Type de document : | Article |
Dans : | GLOSSA (139, 2024) |
Article en page(s) : | 34-57 |
Note générale : | Bibliogr. pp.50-52/Ann./Fig./Tabl./ascodo302 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] BILAN [SANTEPSY] ECOLE MATERNELLE [SANTEPSY] ENFANT [SANTEPSY] EVALUATION [SANTEPSY] LANGAGE [SANTEPSY] PAROLE [SANTEPSY] VOIX |
Résumé : | Contexte : L’intervention narrative permet l’amélioration des capacités narratives en abordant notamment les éléments macrostructuraux au sein de tâches de récit, et peut être un moyen efficace de soutenir le développement langagier d’enfants d’âge préscolaire. De plus, un soutien langagier en milieu scolaire joue un rôle préventif face aux éventuelles difficultés de langage oral liées à un manque de stimulation langagière. Objectif : Cette étude a pour objectif d’implémenter une intervention indirecte de niveau 2 au sein d’une classe de grande section de maternelle, afin de permettre aux enfants présentant des difficultés de langage oral d’améliorer leurs habiletés narratives. Méthode : Les enfants en difficulté de langage oral ont été sélectionnés par la mémorante suite à un test d’inclusion déterminant le profil linguistique, ce dernier étant administré à l’ensemble des élèves de la classe. Les habiletés narratives ont été évaluées pour l’ensemble de la classe en pré-test à partir des éléments de macrostructure et de microstructure énoncés lors d’activité de génération de récit et de re-récit. Une tâche contrôle de dénomination rapide automatisée (DRA) a également été proposée afin d’évaluer la spécificité de l’intervention. L’enseignante a été formée par la mémorante à l’intervention selon les principes du développement professionnel. Puis l’intervention, d’une durée de 45 minutes une fois par semaine pendant 6 semaines, a été dispensée par l’enseignante aux cinq enfants ayant été repérés comme ayant des difficultés de langage, âgés de 5;5 à 5;10 ans. L’intervention avait pour but d’améliorer le nombre d’éléments macrostructuraux dans une activité de re-récit, à travers l’utilisation d’icônes et d’histoires séquentielles en images. Enfin, la DRA ainsi que les habiletés narratives (re-récit et génération de récit) de l’ensemble de la classe ont à nouveau été évaluées en post-test. Résultats : A l’issue de l’intervention, des améliorations sur les plans macro- et microstructuraux ont été observées dans l’activité de génération de récit pour le groupe expérimental. De plus, ce groupe et le reste de la classe ne diffèrent plus dans leurs compétences en génération de récit et dans la microstructure du re-récit entrainé, à la suite de l’intervention effectuée par l’enseignante. Cependant, l’analyse des données a révélé des faiblesses dans l’implémentation de l’intervention, tant dans le contenu que le dosage. Conclusion : Les résultats s’ajoutent à la recherche soutenant l’efficacité de l’intervention narrative en groupe. De plus, ils permettent d’envisager la réplication d’une intervention narrative indirecte de niveau 2 menée par l’enseignant en enrichissant le dispositif de développement professionnel. [résumé des auteurs] |
En ligne : | https://www.glossa.fr/index.php/glossa/article/view/1432#:~:text=R%C3%A9sum%C3%A9,'enfants%20d'%C3%A2ge%20pr%C3%A9scolaire. |