Titre : | L’angoisse qui protège : la paradoxalité de l’angoisse : une tentative de dé-traumatisation (2023) |
contenu dans : | |
Auteurs : | CHAUVET EVELYNE, Aut. |
Type de document : | Article |
Dans : | CARNET PSY (N°266, Dec 2023) |
Article en page(s) : | 28-32 |
Note générale : | 4 réf. bibliogr./ascodo303 |
Langues: | Français |
Descripteurs |
[LISTES] FREUD Sigmund [SANTEPSY] ANGOISSE [SANTEPSY] ANGOISSE DE CASTRATION [SANTEPSY] ANGOISSE DE SEPARATION [SANTEPSY] PARE EXCITATION [SANTEPSY] PERTE D'OBJET [SANTEPSY] SEXUALITE INFANTILE [SANTEPSY] TRAUMATISME PSYCHIQUE |
Résumé : | Freud nous invite à distinguer ce qui relève de l’angoisse, de la peur et de la frayeur car ces affects sont différents, et ne sont pas synonymes. En cas de débordement traumatique, l’appareil psychique tente de reconstituer des capacités d’'amortissement' des charges d’excitation. À partir de l’exemple des rêves répétitifs d’accident, il montre que leur finalité, comme celle des compulsions post-traumatiques, est la maîtrise rétroactive de l’excitation traumatique qui a fait effraction faute d’angoisse préalable. Car c’est paradoxalement l’absence d’angoisse qui a été la cause du traumatisme. Ces 'rêves d’angoisse' qui cherchent à faire naître un état d’angoisse, sont des tentatives du moi de reprendre la maîtrise de la charge d’excitation qui l’aura débordé : ces rêves tentent d’échapper à l’excitation incontrôlable. L’importance majeure de cette thèse de Freud réside en ce renversement essentiel pour comprendre la complexité des fonctions de l’angoisse : ce n’est pas l’angoisse qui provoque la névrose traumatique, au contraire c’est son absence qui laisse le moi sous la menace d’une mauvaise surprise, d’un choc qui lui 'tomberait dessus' sans crier gare, suscitant la frayeur ou l’effroi. [extrait de l'article] |
En ligne : | https://www.cairn.info/revue-le-carnet-psy-2024-1-page-28.htm |