Titre : | La place des DSM dans l'enseignement de la psychiatrie (2003) |
Auteurs : | GUELFI JULIEN-DANIEL ; CROCQ MARC-ANTOINE |
Type de document : | Article |
Dans : | CONFRONTATIONS PSYCHIATRIQUES (44, 2003) |
Article en page(s) : | 177-192 |
Note générale : | 24 réf. bibliogr. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] CLASSIFICATION [SANTEPSY] DSM [SANTEPSY] ENSEIGNEMENT [SANTEPSY] HISTOIRE [SANTEPSY] NOSOLOGIE [SANTEPSY] SCIENCES [SANTEPSY] TRANSMISSION DU SAVOIR |
Résumé : | L'histoire de la classification américaine des troubles mentaux a commencé dès la fin des années quarante. Le premier manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux a été publié en 1952 ; le DSM-II en 1968. La troisième version connue sous le nom de DSM-III a été publiée en 1980. Elle introduisit de nombreuses innovations dont l'utilisation systématique de critères diagnostiques, le plus possible dénués d'ambiguïté sémantique, pour délimiter les différents troubles mentaux. Les principes généraux de cette classification descriptive des troubles sont résumés dans l'article. Le succès mondial du DSM-III, ses versions ultérieures : DSM-III révisé en 1987, DSM-IV en 1994, DSM-IV révisé en 2000 ont conservé les mêmes principes. La place du DSM dans l'enseignement de la psychiatrie est devenue considérable. Mais ses limites doivent être connues et enseignées - elles aussi - aux étudiants. Le DSM ne résume pas la sémiologie psychiatrique et une classification purement descriptive ne représente pas la connaissance en psychiatrie. Destiné avant tout à permettre la communication entre spécialistes de la santé mentale, le DSM est devenu depuis vingt ans un outil de travail indispensable. [résumé de l'éditeur] |