Titre : | Schizophrénie à début précoce chez un adolescent ayant une déficience intellectuel et une agénésie du corps calleux : particularités cliniques, thérapeutiques et évolutives (2020) |
Auteurs : | FEKIH-ROMDHANE FETEN ; HALAYEM S ; CHEOUR M |
Type de document : | Article |
Dans : | NEUROPSYCHIATRIE DE L'ENFANCE ET DE L'ADOLESCENCE (8 vol 68, 2020) |
Article en page(s) : | 427-430 |
Note générale : | Fig./25 ref. bibliogr. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] CAS CLINIQUE [SANTEPSY] CORPS CALLEUX [SANTEPSY] MALFORMATION [SANTEPSY] RETARD MENTAL [SANTEPSY] SCHIZOPHRENIE |
Mots-clés libres: | TUNISIE |
Résumé : | L'agénésie du corps calleux (ACC) est une malformation cérébrale rare caractérisée par l'absence totale ou partielle de formation du corps calleux pendant le développement du foetus. L'ACC a été corrélée à des manifestations neuropsychiatriques variées, dont la schizophrénie. Nous rapportons à travers cette vignette un cas rare d'ACC révélée par des troubles neuropsychiatriques. L'adolescent M.A. est issu d'un mariage consanguin du premier degré. Sa petite enfance a été marquée par un retard de développement psychomoteur, des difficultés scolaires globales et des difficultés relationnelles extrafamiliales. Au fil des années, il y a eu aggravation progressive des déficits social et scolaire, avec un isolement vis-à-vis de ses pairs. À l'âge de 15 ans, M.A. a développé de manière brutale une agressivité physique et verbale avec bris d'objets, une soliloquie avec rires immotivés et comportements bizarres, ainsi que des idées de persécution floues par rapport à ses enseignants et ses pairs pour lesquels il a consulté en psychiatrie. L'examen physique et systémique général était normal. Les tests neuropsychologiques ont indiqué un faible Quotient Intellectuel actuel (60) avec une altération des fonctions exécutives. L'électroencéphalogramme était normal. La TDM et l'IRM ont révélé une ACC. Le diagnostic de schizophrénie a été retenu chez lui selon les critères diagnostiques de la cinquième édition du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux. Le patient a été mis sous Rispéridone puis sous Olanzapine à doses et durées adéquates, avec une réponse thérapeutique médiocre. Notre observation apporte un soutien supplémentaire aux modèles neurodéveloppementaux de la schizophrénie, et confirme les données de la littérature stipulant que les anomalies structurales cérébrales sévères seraient à l'origine de symptômes psychotiques à début précoce qui sont souvent réfractaires aux traitements pharmacologiques. [résumé d'auteur] |
En ligne : | https://www.em-premium.com/article/1410160/article/schizophrenie-a-debut-precoce-chez-un-adolescent-a |