Titre : | Internet et sexualité chez les étudiants en médecine (2020) |
Auteurs : | BAATI IMEN ; TURKI FRIKHA MARIEM ; JEDIDI JIHEN ; MNIF LEILA ; SELLAMI RIM ; DAMAK JAMEL ; FEKI INÈS ; MASMOUDI JAWEHER |
Type de document : | Article |
Dans : | ANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES (8 vol 178, 2020) |
Article en page(s) : | 837-842 |
Note générale : | 32 réf.bibliogr./Tabl. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ADDICTION SEXUELLE [SANTEPSY] ETUDIANT [SANTEPSY] INTERNET [SANTEPSY] MEDECIN [SANTEPSY] SEXUALITE |
Mots-clés libres: | CYBERSEXUALITE ; SAST ; SEXUAL ADDICTION SCREENING TEST ; TUNISIE |
Résumé : | Objectifs : Nous nous sommes proposé d'évaluer certains aspects de la sexualité des étudiants en médecine, de décrire leur usage d'Internet à des fins sexuelles et de déterminer la fréquence et le profil des cyberaddicts sexuels.Matériel et méthodes : Notre étude était transversale, descriptive et analytique auprès de 220 étudiants de la faculté de médecine de Sfax (Tunisie). Nous avons utilisé l'échelle 'Internet Sex Screening Test' pour évaluer le risque de cyberaddiction sexuelle.Résultats : Cent quinze étudiants ont été retenus. Ils ont reconnu avoir des fantasmes sexuels et pratiquer la masturbation dans moins de la moitié des cas (46,1 % et 43,5 %, respectivement). La majorité a rapporté ne pas avoir eu de rapports sexuels pénétrants (87,8 %), ni superficiels (73,9 %). L'usage d'Internet à des fins sexuelles impliquait deux tiers des enquêtés et le risque de cyberaddiction sexuelle concernait 8,7 %. Les éléments associés à un risque plus élevé de cyberaddiction sexuelle étaient : le sexe masculin (p <0,001), un âge plus précoce de début d'intérêt pour le sexe (p <0,001), une préférence pour une société accordant la liberté sexuelle (p <0,001), la présence de fantasmes sexuels (p =0,001), la pratique de la masturbation (p =0,002) et la pratique de rapports sexuels superficiels (p =0,003) ou pénétrants (p <0,001).Conclusion : La cybersexualité est une activité fréquente chez les étudiants de la faculté de médecine, mais son usage problématique est relativement rare. Des études à plus grande échelle seraient nécessaires, surtout pour explorer les motivations des usagers cybersexuels et les conséquences de leur comportement sur leur sexualité hors ligne. [résumé d'auteur] |
En ligne : | https://www.em-premium.com/article/1396136 |