| Titre : | Un hôpital militaire sur le front de la Covid-19 (dossier) (2020) |
| Auteurs : | PELEE DE SAINT-MAURICE GUILLAUME |
| Type de document : | Article |
| Dans : | SOINS (849, 2020) |
| Article en page(s) : | 11-71 |
| Descripteurs |
[SANTEPSY] ALIMENTATION [SANTEPSY] CRISE SANITAIRE [SANTEPSY] EPIDEMIE [SANTEPSY] ETABLISSEMENT DE SANTE [SANTEPSY] HOPITAL D'INSTRUCTION DES ARMEES [SANTEPSY] NUTRIMENT |
| Mots-clés libres: | COVID-19 |
| Résumé : | La Covid-19, la maladie provoquée par l'infection par le Sars-CoV-2, présentait au départ une physiopathologie méconnue et une évolution déroutante. Responsable d'une pandémie aux effets majeurs, elle a placé les organisations de santé en très forte tension. Les connaissances à son sujet sont limitées. Sa contagiosité en fait une maladie concernée par la loi des grands nombres. Et son tropisme respiratoire conduit à saturer l'accès aux techniques de réanimation. Pour toutes ces raisons, cette crise nous a contraints à transformer les organisations afin de créer des réanimations éphémères et de transférer des patients graves entre les régions et les pays limitrophes. Bien que seulement 5 % des personnes infectées aient besoin de soins critiques, la Covid-19 est d'abord une guerre de réanimation. Les armées, dont la vocation est d'assurer la résilience de la nation, y ont pris part avec leurs capacités de réaction rapide, pour atténuer ses effets. S'agissant d'une situation sanitaire exceptionnelle, c'est avec les compétences et les savoir-faire des personnels du service de santé des armées qu'elles sont intervenues. Mais les soins ne se résument pas aux seules réanimations : tous les innombrables métiers du soin ou du soutien, à l'hôpital et en ville, ont contribué aux prises en charge aux urgences, en unités d'hospitalisation, en établissements pour personnes âgées, en médecine de proximité. Le dévouement est bien la marque spécifique et inaltérable des métiers de la santé, que nos concitoyens applaudissaient chaque soir à 20 heures. Bien qu'ubiquitaire autour du globe, la première vague épidémique a connu en France une distribution géographique hétérogène, l'Est et l'Île-de France étant touchés particulièrement. Après quelques mois de crise intense, la maladie a reculé sur le territoire grâce au confinement et à une reprise d'activité encadrée par les mesures de contrôle des cas groupés. Les personnels de santé doivent être vigilants à reprendre des forces, et à tirer les enseignements de la crise. En l'absence d'immunisation collective de la population par un vaccin, une reprise épidémique est toujours à craindre. La persévérance dans l'observance des règles de protection nous protégera tous. Pour nos actions, pour notre pugnacité face à la maladie pour soigner, sauver, apaiser : bravo, les soignants ! Restons mobilisés. [Avant-propos] |
| En ligne : | https://www.em-premium.com/article/1417346 |
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