Titre : | Changer de peau à l'adolescence (2020) |
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Auteurs : | LE BRETON DAVID |
Type de document : | Article |
Dans : | CARNET PSY (238, 2020) |
Article en page(s) : | 36-40 |
Note générale : | 9 réf. bibliogr. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ADOLESCENT [SANTEPSY] AUTOMUTILATION [SANTEPSY] CORPS [SANTEPSY] ENVELOPPE PSYCHIQUE [SANTEPSY] MOI [SANTEPSY] PEAU [SANTEPSY] PUBERTE |
Résumé : | La peau est toujours anthropologiquement un lieu de vulnérabilité car elle incarne la souveraineté de l'individu face aux autres et à son environnement. Il est là où se tient son corps et les limites de sa peau en sont la frontière. (?) Les jeunes générations particulièrement éprouvent la nécessité de contrôler leur limite personnelle pour demeurer en prise sur leur existence. Elles connaissent une métamorphose physique qui les préoccupe, d'autant que le regard porté sur elles par leur environnement social change de tonalité. Elles sont toujours en quête de limites de sens pour exister de manière propice. La peau est la première incarnation de la frontière. Elle est le lieu de toutes les découvertes et de tous les dangers, à la fois poison et remède comme le rappelle l'étymologie du pharmakon. En agissant sur elle sous une forme ou sous une autre, il cherche à agir sur son existence. [extrait de l'article] |
En ligne : | https://www.cairn.info/revue-le-carnet-psy-2020-8-page-36.htm |