Titre : | Jeu de-ux langues en séance (2020) |
contenu dans : | |
Auteurs : | LAMBERTUCCI-MANN SABINA |
Type de document : | Article |
Dans : | REVUE FRANCAISE DE PSYCHANALYSE (2 vol 84, 2020) |
Article en page(s) : | 377-387 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] CAS CLINIQUE [SANTEPSY] CURE PSYCHANALYTIQUE [SANTEPSY] ELABORATION PSYCHIQUE [SANTEPSY] LANGUE ETRANGERE [SANTEPSY] LANGUE MATERNELLE [SANTEPSY] SURMOI [SANTEPSY] TRAUMATISME PSYCHIQUE |
Résumé : | Dans ce texte, l'auteure souhaite partager son expérience clinique quotidienne avec des analysants qui choisissent ou refusent de parler leur langue maternelle en séance. Elle fait l'hypothèse que le choix de la langue en séance représente une modalité symptomatique, parmi tant d'autres, qui traduit une dimension traumatique sous-jacente. Si le travail psychique est efficient, l'élaboration du traumatique, au cours de l'analyse, permet à ces patients d'endeuiller leurs objets d'enfance et leurs vécus de perte pour s'acheminer vers une résolution de la conflictualité oedipienne et acquérir un surmoi impersonnel. Les symptômes qui s'expriment par la langue de l'analyse peuvent ainsi se transformer pour laisser la place à un fonctionnement psychique plus souple où les deux langues, la langue maternelle et celle du pays d'adoption, coexistent plus harmonieusement, exprimant des vécus qui s'entremêlent et se différencient, restant toujours en contact avec l'affect. [Résumé d'éditeur] |
En ligne : | https://www.cairn.info/revue-francaise-de-psychanalyse-2020-2-page-377.htm?contenu=article |