Titre : | Comment évaluer l'action humaine en fonction d'un développement durable du Soi ? Contribution faite à partir des travaux de Pierre Janet (2020) |
contenu dans : | |
Auteurs : | OULAHBIB LUCIEN |
Type de document : | Article |
Dans : | ANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES (4 vol 178, 2020) |
Article en page(s) : | 389-396 |
Note générale : | 28 notes de bas de page |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ACTION [SANTEPSY] COMPORTEMENT [SANTEPSY] EMOTION [SANTEPSY] REGULATION EMOTIONNELLE [SANTEPSY] SOI |
Mots-clés libres: | JANET PIERRE |
Résumé : | Les quatre 'sentiments' analysés il y a bientôt cent ans par Pierre Janet (effort, joie, tristesse, fatigue), et qu'il nommait les 'régulateurs de l'action', forment déjà une estimation,évaluation donnée de cette dernière en ce sens où ils apportent quelque chose de positif (effort, joie) ou de négatif (tristesse, fatigue) en fonction d'un but donné : évaluer. S'établit alors la perception ou croyance que ce faisant l'on (se) conserve au sens de préserver une certaine continuité et l'on s'affine aussi dans l'idée de se renouveler en mieux ; ce qui implique techniquement (logiquement) d'utiliser une diversité d'approche et une hiérarchisation des priorités appelées ici respectivement dispersion et dissolution, la première étant plus associée à l'affinement et la seconde à la conversation. C'est ce qui sera nommé ici les quatre inflexions des régulateurs de l'action que sont les quatre sentiments ci-dessus. Ces inflexions sont repérables à la fois anthropologiquement (social-historiquement) et structuralement (universellement) au sens de questionner la signification de la réalisation (logique quantitative ou utilitarisme) de l'action : si a alors b si et seulement si a alors b (en vue de se conserver, s'affiner, se diversifier, hiérarchiser) ; et ce questionnement se nomme rationalité morale et politique ; par ce 'biais', les quatre sentiments légitiment leur contenu au sens où leur déroulé n'est pas seulement logique de type si a alors b : il se justifie par le filtre d'une signification qui met en question certaines fins pour une part intimes ; mais il ne s'agit pas considérer ce faisant qu'il s'agit d'autant de 'biais' subjectifs rendant sinon impossible, du moins relative, l'appréhension dite 'objective'. Il faut plutôt considérer qu'une interaction permanente se noue entre logique et rationalité, et, par là, objective morphologiquement, c'est-à-dire universellement, cette interface propre à toute action. [résumé d'auteur] |
En ligne : | https://www.em-premium.com/article/1362014 |