Titre : | Etude des comportements parentaux dans les liens entre symptomatologie du TDAH et comportements agressifs chez les enfants entre 3 et 6 ans (2020) |
Auteurs : | MEYER ERIC ; MICHEL GRÉGORY |
Type de document : | Article |
Dans : | ANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES (3 vol 178, 2020) |
Article en page(s) : | 303-309 |
Note générale : | 50 réf. bibliogr./Tabl./Fig. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] AGRESSIVITE [SANTEPSY] COMPORTEMENT [SANTEPSY] EDUCATION [SANTEPSY] RELATION PARENT ENFANT |
Mots-clés libres: | TROUBLE DEFICITAIRE DE L ATTENTION HYPERACTIVITE |
Résumé : | Introduction : Les comportements agressifs des enfants ont un important impact sur le devenir de l'enfant et de sa famille. Parmi les déterminants des comportements agressifs chez l'enfant entre 3 et 6 ans, la littérature scientifique souligne une place importante du trouble déficitaire de l'attention/hyperactivité, ainsi que les comportements parentaux positifs et négatifs. Par ailleurs, notons que nous retrouvons également une influence bidirectionnelle entre le TDAH et les comportements parentaux positifs et négatifs. Toutefois, la plupart des études se centrent sur des populations cliniques âgées de plus de 6 ans, avec une approche catégorielle du TDAH sans distinction des difficultés d'attention et des comportements d'hyperactivité.Objectif : L'objectif de notre recherche est d'étudier l'influence conjointe des comportements parentaux positifs et négatifs et de la symptomatologie du TDAH (difficultés d'attention et comportements d'hyperactivité), sur la présence des comportements agressifs chez les enfants de 3 à 6 ans.Résultats : Menées auprès de 160 enfants en population générale, nos analyses montrent que la symptomatologie du TDAH et les comportements parentaux négatifs sont associés aux comportements agressifs. Les comportements parentaux positifs ne sont pas associés aux comportements agressifs. Les analyses en régressions multiples montrent qu'il y aurait une médiation partielle.Conclusion : La présence de comportements agressifs chez les enfants semble en partie expliquée par les comportements parentaux, mais elle est d'autant plus expliquée lorsque l'enfant a des symptômes d'hyperactivité et d'inattention. Enfin, ces résultats montrent qu'il est important pour un clinicien de tenir compte de la présence d'une symptomatologie du TDAH, même en deçà d'un diagnostic d'un TDAH, lorsqu'un jeune enfant présente des comportements agressifs et aussi et surtout de tenir compte des pratiques éducatives dans le cadre d'un travail thérapeutique engagé auprès de l'enfant et de sa famille. [résumé d'auteur] |
En ligne : | https://www.em-premium.com/article/1358188 |