Titre : | Les nouvelles dispositions pour la reconnaissance de nullité du mariage catholique selon le Droit Canon et le rôle de l'expertise psychiatrique (2020) |
contenu dans : | |
Auteurs : | GAYDA MICHEL |
Type de document : | Article |
Dans : | ANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES (2 vol 178, 2020) |
Article en page(s) : | 161-165 |
Note générale : | 7 notes/4 réf. bibliogr. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] CHRISTIANISME [SANTEPSY] EXPERTISE PSYCHIATRIQUE [SANTEPSY] HISTOIRE [SANTEPSY] MARIAGE [SANTEPSY] RELIGION |
Résumé : | L'actualité récente est révélatrice des évolutions rapides concernant le mariage tel qu'il est conçu par nos contemporains. Une approche personnaliste à la fin du XXe siècle a contribué à l'essor d'une perception subjective de la réalité matrimoniale. En ce qui concerne l'Eglise catholique, elle définit de façon stable une doctrine du mariage, mais dont l'expression a évolué de par une anthropologie chrétienne prenant en compte les sciences humaines. La pratique du mariage catholique se traduit dans le droit, il en est de même pour le mariage civil, mais la nature ou l'essence du mariage est plus profonde et plus riche que ce que peut en dire et traduire le droit positif, civil ou canonique. L'évolution sociétale met l'accent sur la prévalence du désir amoureux du sujet, tout au moins dans le contexte culturel occidental actuel. Le motu proprio pontifical (acte pris par le Pontife romain à sa seule initiative) Mitis Iudex Dominus Iesus, paru en septembre 2015, a apporté de sensibles modifications à la procédure en constat de nullité du mariage, dont la mise en place de la procédure dite Processus Brevior (ou procès plus bref). [Résumé d'auteur] |
En ligne : | https://www.em-premium.com/article/1355548 |