Titre : | La violence perverse en famille et ses effets psychosomatiques (2019) |
contenu dans : | |
Auteurs : | EIGUER ALBERTO |
Type de document : | Article |
Dans : | DIVAN FAMILIAL (42, 2019) |
Article en page(s) : | 35-48 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] CAS CLINIQUE [SANTEPSY] EMPRISE [SANTEPSY] PERVERSION [SANTEPSY] PSYCHOTHERAPIE FAMILIALE ANALYTIQUE [SANTEPSY] RELATION FAMILIALE [SANTEPSY] TROUBLE PSYCHOSOMATIQUE |
Résumé : | Dans les familles, des troubles physiques sont observés chez des sujets vivant sous l'emprise de liens asymétriques de nature perverse narcissique. Ces liens se caractérisent par la dégradation de l'intégrité narcissique d'un des membres du lien avec affaiblissement de l'estime de soi, à la suite d'humiliations. La victime du pervers souffre d'évanouissements, d'affections allergiques, gastro-intestinales, articulaires, vasculaires ; des somatisations ou des maladies psychosomatiques, avec base anatomique. L'agent pervers développe à son tour des troubles physiques lorsqu'il perd sa position de supériorité et qu'il ne peut exprimer sa détresse, délirer ou halluciner. Entre les sujets du lien, l'attachement est faible ou inexistant. Absence de reconnaissance mutuelle : pour l'agent pervers, sa victime n'est pas considérée comme une personne ; il manque d'empathie envers elle. La victime peut réagir avec jouissance à son rabaissement, l'encourageant. Les crises corporelles semblent liées à l'impuissance à se débarrasser de ces chaînes. Les forces qui veillent sur l'autoconservation faiblissent. Des cas de TFP et TPC permettent d'illustrer ces idées. [Résumé d'auteur] |
En ligne : | https://www.cairn.info/revue-le-divan-familial-2019-1-page-35.htm |