Titre : | Hommage : Françoise Héritier en partage. Une présence (2019) |
contenu dans : | |
Auteurs : | NAHOUM GRAPPE VÉRONIQUE |
Type de document : | Article |
Dans : | AUTRE (1 vol 20, 2019) |
Article en page(s) : | 7-10 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ANTHROPOLOGIE [SANTEPSY] CONCEPT [SANTEPSY] ENSEIGNEMENT [SANTEPSY] ETHNOLOGIE [SANTEPSY] HOMMAGE [SANTEPSY] POLITIQUE [SANTEPSY] REEL |
Mots-clés libres: | HERITIER FRANA§OISE ; HERITIER Françoise |
Résumé : | Les cours de Françoise Héritier au Collège de France (1982-1998) étaient d'incroyables expériences. Il me semble que ce qui était offert par la grande scientifique était exceptionnel. En premier lieu, le fait scientifique : aux sein des sciences humaines compréhensives, comme l'ethnologie et l'anthropologie, les découvertes irréfutables sont rares, et valider une hypothèse logiquement et mathématiquement est un évènement capital. Le premier ouvrage de Françoise H, L'exercice de la parenté (1981) démontre de façon incontestable la valence différentielle des sexes : dans tous les systèmes de parenté, il y a un nombre de possibilités limité d'appeler 'père', 'mère', 'oncle', 'tante' les ascendants directs et leurs frères et soeur. Françoise H faisait souvent référence à Georges Devereux qui a posé ce principe de base : les variantes pensables et possibles d'une forme sémiologique culturelle donnée ne sont pas en nombre extensible à l'infini â?? et ce qui est ici rêve dément ou pratique interdite peut se retrouver là en tant que rite normatif[d'après l'auteur] |
En ligne : | https://www.cairn.info/revue-l-autre-2019-1-page-7.htm |