Titre : | Chemins croisés, chemins alliés (2018) |
Auteurs : | MASQUELIER SAVATIER CHANTAL ; MASQUELIER GONZAGUE |
Type de document : | Article |
Dans : | GESTALT (SOCIETE FRANCAISE DE GESTALT) (52, 2018) |
Article en page(s) : | 153-154 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] GESTALT THERAPIE [SANTEPSY] HOMMAGE |
Résumé : | Nous rendons grâce ici à deux grandes figures qui ont eu le courage d'introduire et de soutenir la psychologie humaniste dans le contexte français où la prégnance de la psychanalyse rendait leur tâche délicate. La Gestalt-thérapie a grandement bénéficié de leurs talents et de leur engagement. Les chemins qui se croisent et les liens qui se tissent témoignent des affinités entre nos approches. Anne Ancelin-Schutzenberger est décédée six jours avant d'entrer dans sa centième année. Rendons-lui hommage car elle a toujours défendu la psychologie humaniste et particulièrement la Gestalt[1]' Propos d'une pionnière de la psychologie humaniste », inâ?. Après une longue expérience de la psychanalyse, en particulier avec Françoise Dolto, elle s'est formée au psychodrame avec Moreno et a fréquenté de grands psychothérapeutes américains comme Carl Rogers, Margaret Mead et Gregory Bateson. [Premières lignes] Max Pagès est une figure marquante de la psychosociologie. Après des études de psychologie à la Sorbonne, il s'aventure outre atlantique où il découvre Lewin, Reich et surtout Carl Rogers sous la direction duquel il travaille et qu'il introduit en France en 1953. La réticence de la gente intellectuelle française devant ce leader de la psychologie humaniste ne le décourage pas. Soucieux d'échapper aux querelles de chapelles, Max se fraye un chemin universitaire original, croisant allègrement les apports de la psychanalyse avec ceux de la sociologie. [Premières lignes] |
En ligne : | https://www.cairn.info/revue-gestalt-2018-2-page-153.htm |