Titre : | Des morts sans existence sociale ? Morts et vivants chez les Gitans de Morote et de San Juan, Andalousie orientale 1996-2004 (2018) |
contenu dans : | |
Auteurs : | MANRIQUE NATHALIE |
Type de document : | Article |
Dans : | AUTRE (3 vol 19, 2018) |
Article en page(s) : | 291-298 |
Note générale : | Bibliogr. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ANTHROPOLOGIE [SANTEPSY] CORPS [SANTEPSY] DEUIL [SANTEPSY] MORT [SANTEPSY] NOMADE [SANTEPSY] RELIGION [SANTEPSY] RITE FUNERAIRE |
Mots-clés libres: | ANDALOUSIE ; ESPAGNE ; GITAN ; MOROTE ; SAN JUAN |
Résumé : | Pour les Gitans de Morote et de San Juan, la mort implique la mise en place d'une série d'actes visant à soustraire le défunt du monde des vivants. Toute sa vie sociale passée doit être effacée. Aucun support matériel et-ou mémoriel ayant appartenu au défunt ne doit subsister parmi les vivants sous peine de le retenir. Par conséquent, le corps doit être inhumé dans sa totalité. Les proches, ceux pour qui l'oubli est impossible et donc susceptibles de le retenir ou d'être appelés à le suivre, se doivent d'observer au mieux les règles de deuil. Le cimetière, loin de tous et peu fréquenté, devient l'unique lieu où s'exprime la douleur de la perte d'un être cher et, par la profusion de fleurs, statuettes religieuses, croix, etc., le seul espace où peut se matérialiser le souvenir. C'est également au cimetière que la frontière entre les vivants et les morts est ténue et où les morts peuvent circuler. Les précautions sont donc de mises afin de ne pas franchir le seuil du monde des trépassés. [résumé d'éditeur] |
En ligne : | https://www.cairn.info/revue-l-autre-2018-3-page-291.htm |