Titre : | Les femmes violées en République Démocratique du Congo : la résilience dans la résignation (2018) |
contenu dans : | |
Auteurs : | BIHABWA MAHANO BENJAMIN ; MBENDA KANGAMI NATHALIE |
Type de document : | Article |
Dans : | AUTRE (2 vol 19, 2018) |
Article en page(s) : | 208-217 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ACCOMPAGNEMENT [SANTEPSY] CULTURE [SANTEPSY] FEMME [SANTEPSY] GUERRE [SANTEPSY] REPRESENTATION SOCIALE [SANTEPSY] RESILIENCE [SANTEPSY] SOCIETE TRADITIONNELLE [SANTEPSY] TRAUMATISME PSYCHIQUE [SANTEPSY] VIOL |
Résumé : | La République démocratique du Congo est surnommée 'capitale du viol'. Pourtant, le viol commis par milliers et par les gens en armes non autrement identifiés est devenu une énigme difficile à décrypter. A l'Est du pays, la société invite les femmes violées à taire leur mémoire traumatique et si cela est impossible, à disparaître, elles et tous ce qui a trait au viol. Autant pour les religions révélées que pour la culture traditionnelle, le regard jeté sur les femmes violées est celui qui juge, qui culpabilise, qui repousse, qui ne supporte rien. Dans ces conditions, la résilience peut se faire par une résignation, fruit de désinvestissement des valeurs culturelles intériorisées. Si la culture reste production de l'homme, à l'Est de la RDC, la culture est appelée à évoluer pour apprendre à nommer ce fléau et du coup, changer son regard face au viol et aux femmes violées. [Résumé d'auteur] |
En ligne : | https://www.cairn.info/revue-l-autre-2018-2-page-208.htm |