Titre : | La différence culturelle et l'étrangeté dans la famille migrante (2017) |
contenu dans : | |
Auteurs : | EIGUER ALBERTO |
Type de document : | Article |
Dans : | DIVAN FAMILIAL (38, 2017) |
Article en page(s) : | 13-25 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ADOPTION INTERNATIONALE [SANTEPSY] CAS CLINIQUE [SANTEPSY] FAMILLE [SANTEPSY] INQUIETANTE ETRANGETE [SANTEPSY] MIGRATION |
Mots-clés libres: | CULTURE D ORIGINE |
Résumé : | Les sentiments d'étrangeté, de non-familier, d'étrange sont connotés de malaise et de souffrance, voire de folie. Trois formes d'éprouvés d'étrangeté seront à analyser : 1) le sentiment d'avoir une partie étrangère en soi ; 2) celui d'être un étranger dans sa propre famille ; et 3) celui d'être une famille étrangère dans un pays d'accueil. On peut estimer que la culture de référence a une origine sociale : chacun se reconnaît comme appartenant à celle-ci. Mais c'est la famille qui prépare le terrain en lui permettant de l'introjecter. Il assume alors sa singularité et la différence entre les autres cultures et la sienne. Toutefois, pourquoi, parmi les migrants, certains sont plus à l'aise que d'autres en pays d'accueil ? Sont-ils les mêmes que ceux qui sont en rupture avec leur sentiment d'appartenance familiale ? Dans la migration, les membres de la famille se vivent en étrangers. Leur intégration au nouvel environnement dépendra pour beaucoup de l'interrogation sur ce que signifie être un étranger dans sa famille. Il y va de la possibilité d'admettre sa différence : exister, penser, rêver autrement. Mettre au travail, voire amadouer, l'étranger en soi, l'étranger dans sa famille et l'étranger dans un pays d'accueil, contribue peut-être à l'adaptation de la famille. Un cas clinique vient appuyer ces idées. [Résumé d'éditeur] |
En ligne : | https://www.cairn.info/revue-le-divan-familial-2017-1-page-13.htm |