Titre : | Le dire du taire (2018) |
contenu dans : | |
Auteurs : | LANI-BAYLE MARTINE |
Type de document : | Article |
Dans : | CONNEXIONS (109, 2018) |
Article en page(s) : | 9-21 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] DISCOURS [SANTEPSY] NON DIT [SANTEPSY] PAROLE [SANTEPSY] SILENCE [SANTEPSY] SOUFFRANCE PSYCHIQUE [SANTEPSY] TRAUMATISME PSYCHIQUE |
Résumé : | Il est des domaines où le taire a mauvaise réputation, soupçonné de cacher un dire refusé ou signe d'un impossible à dire qui masquerait un problème psychique ou social. Et il serait bon, nécessaire, voire thérapeutique de forcer le dire là où il manque ou résiste.Il est d'autres domaines où le taire est imposé ('silence !!!'), par exemple à l'école où traditionnellement, un bon élève est un élève muet ou qui ne parle qu'après autorisation (doigt levé), juste pour dire en peu de mots la bonne réponse attendue ; à l'Armée (dite Grande Muette) où peut régner l'Omerta... Or, préconiser l'importance de la mise en mots dans la constitution des savoirs, tant personnels (premier cas) que savants ou avouables (second), ne nécessite pas de chasser le silence ou a contrario de rendre la parole obligatoire ; pas plus que prôner l'importance du dire ne nécessite de mettre qui que ce soit 'sous écoute'. Si la parole est d'argent, constate avec sagesse le dicton, le silence est d'or. [résumé d'auteur] |
En ligne : | https://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CNX_109_0009 |