Titre : | Etude pilote sur les facteurs de risque de survenue d'un retrait relationnel précoce chez les enfants de mères admises en UMB et présentant de graves troubles psychiatriques, et les liens avec le développement psychologique ultérieur (2017) |
Auteurs : | TONNADRE LAURIE ; GUEDENEY ANTOINE ; VERDOUX HÉLÈNE ; SUTTER ANNE-LAURE |
Type de document : | Article |
Dans : | DEVENIR (4 vol 29, 2017) |
Article en page(s) : | 255-265 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] EPIDEMIOLOGIE [SANTEPSY] FACTEUR DE RISQUE [SANTEPSY] HOSPITALISATION MERE ENFANT [SANTEPSY] INTERACTION PRECOCE [SANTEPSY] MATERNITE [SANTEPSY] NOURRISSON [SANTEPSY] PATHOLOGIE PSYCHIATRIQUE [SANTEPSY] RETRAIT RELATIONNEL [SANTEPSY] STATISTIQUE |
Mots-clés libres: | DEVELOPPEMENT DE L ENFANT |
Résumé : | Introduction. La pathologie mentale maternelle peut potentiellement perturber les interactions précoces entre une mère et son bébé. Le retrait relationnel précoce (RRP) est considéré comme un signal d'alarme de la souffrance psychique du nourrisson. A ce jour, aucune étude n'a exploré le retrait relationnel précoce chez les nourrissons hospitalisés conjointement avec leur mère en unité mère-enfant (UME). Les objectifs de notre étude sont d'explorer dans une population d'enfants hospitalisés conjointement avec leur mère dans l'année suivant leur naissance : 1) les facteurs sociodémographiques, économiques, environnementaux, familiaux et de santé mentale maternels associés au RRP et 2) les liens entre RRP et mode de garde, scolarité et soins psychiques entre 2 et 5 ans. Méthodes. Trente-quatre mères et leurs enfants, ayant bénéficié durant leur prise en charge d'un enregistrement vidéo standardisé des interactions mère-enfant, ont été inclus dans l'étude. Le RRP a été évalué à partir de cas enregistrements avec l'échelle ADBB (alarme détresse bébé). Les associations entre RRP et les facteurs sociodémographiques, économiques, environnementaux, familiaux et de santé mentale maternels puis entre le mode de garde, le suivi de soins psychiques et le type de scolarité de l'enfant entre 2 et 5 ans ont été explorées par des analyses univariées. Résultats. Dans notre population, la prévalence du RRP était de 35 %. L'existence d'antécédents psychiatriques maternels tendait à être associée avec le RRP. Les enfants ayant présenté un RPP lors de la prise en charge initiale étaient significativement plus souvent suivis sur le plan psychologique entre 2 et 5 ans que les enfants qui ne présentaient pas de retrait. Conclusion. Le RRP apparaît comme un indicateur potentiellement sensible de la santé mentale du tout-petit. Sa présence peut être considérée comme un marqueur de la nécessité de mettre en place un suivi développemental régulier. [Résumé d'éditeur] |
En ligne : | https://www.cairn.info/revue-devenir-2017-4-page-255.htm |