Titre : | Autour des 'cas complexes' [dossier] (2019) |
Auteurs : | QUINTIN ANNE |
Type de document : | Article |
Dans : | PRATIQUES EN SANTE MENTALE (4 vol 65, 2019) |
Article en page(s) : | 6-66 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ACTION SOCIALE [SANTEPSY] CAS CLINIQUE [SANTEPSY] CAS CONCRET [SANTEPSY] COOPERATION [SANTEPSY] EQUIPE PLURIDISCIPLINAIRE [SANTEPSY] HANDICAP PSYCHIQUE [SANTEPSY] PARTENARIAT [SANTEPSY] PATHOLOGIE PSYCHIATRIQUE [SANTEPSY] PREVENTION [SANTEPSY] SANTE MENTALE [SANTEPSY] TRAVAIL EN EQUIPE |
Mots-clés libres: | RESAD ; RESEAU D AIDE |
Résumé : | La transformation institutionnelle à l'oeuvre dans le champ de la santé a des conséquences sur la situation des personnes vivant avec des troubles psychiques sévères. L'hospitalisation à vie n'est plus la règle pour ces personnes et la gestion locative qu'assuraient certaines équipes de secteur sous la forme associative tend à être confiée aujourd'hui à des acteurs du médico-social avec des financements hors dotation globale de l'hôpital. Ces changements ont entraîné des situations nouvelles, des situations dites complexes, c'est-à-dire ?des situations présentant une imbrication d'éléments de souffrance psychique - avec ou sans maladie mentale - intriqués avec des difficultés sociales d'insertion'. C'est par le biais de ? cellules de cas complexes ? que les acteurs institutionnels tentent de trouver des solutions. Il s'agit de coordonner les ressources présentes localement afin de désintriquer les problématiques d'ordre différent (le social d'un côté, le somatique et le psychique de l'autre). Ces commissions permettent également de construire ces cas complexes. En effet, on étudie alors la situation de la personne et on tente de démêler ses différentes dimensions (biologiques, sociales et psychiques). On fabrique le cas afin de convoquer les différents acteurs qui vont travailler à le résoudre. Néanmoins, bien qu'elles semblent combler un besoin de coordination, ces instances posent un certain nombre de questions. Des questions d'ordre juridique déjà. En effet, comment se gère au sein de ces instances la circulation des informations sanitaires et sociales d'une personne dont on présente la situation ? Comment est géré le partage des informations à caractère secret ? Comment est géré le secret médical ? Comment peut-on impliquer dans ces instances des personnes concernées ? Comment ces instances parviennent-elles à respecter la loi 2002-2 et l'accord des personnes ? Comment garantir qu'elles respectent l'intérêt des personnes et non celui des communes ou acteurs impliqués dans la prise en charge ? Elles nous amènent à nous interroger sur leur fonctionnement, les modalités opérationnelles de ces instances. Comment fonctionnent-elles concrètement ? Quelles sont leur modus operandi et éventuellement quelle évaluation peut-on en faire ? Qu'est-ce que résoudre un cas complexe ? Quelle est la mission aujourd'hui d'une prise en charge d'une personne vivant avec des troubles psychiques ? Quelles sont les missions de ces différentes commissions - hormis convoquer les institutions ? [d'après le résumé de l'auteur] |
En ligne : | https://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=PSM_194_0003 |
Contient : |
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