Titre : | Paul Cololian (1869?1956) : membre de la Société Médico-Psychologique (1902) et fondateur de l'Union des Médecins Arméniens de Paris (1920) et de la Croix-Rouge Arménienne de Paris (1922) (Partie I) (2020) |
contenu dans : | |
Auteurs : | TIBERGHIEN DENIS |
Type de document : | Article |
Dans : | ANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES (1 vol 178, 2020) |
Article en page(s) : | 81-94 |
Note générale : | 138 réf. bibliogr./Photogr./32 notes |
Descripteurs |
[SANTEPSY] HISTOIRE [SANTEPSY] HISTOIRE DE LA PSYCHANALYSE [SANTEPSY] HISTOIRE DE LA PSYCHIATRIE [SANTEPSY] LITTERATURE [SANTEPSY] MEDECIN [SANTEPSY] MEDECINE PHYSIQUE ET DE READAPTATION |
Résumé : | Maksoud Boghos Cololian est né le 12 décembre 1869, à Ortakeuy, un faubourg de Constantinople. Quand il fut en âge d'apprendre, le jeune Maksoud Boghos fut envoyé à l'école arménienne de Berberian où il acquit, avec une instruction soignée, le goût des lettres et la connaissance de la langue française. Sorti de cet établissement, il quitte l'Arménie pour la France. En septembre 1889, il s'inscrit à la faculté de médecine de Paris. Externe (1891) puis interne des asiles de la Seine (1894), il est docteur en médecine en 1898. Il acquit sous la direction de grands spécialistes (Briand, Garnier, Magnan, Taguet) une profonde connaissance de la psychiatrie. Membre de la Société Médico-Psychologique en 1902, il a gardé de son externat dans le service de Nicolas Augustin Gilbert (1858-1927) un attrait pour la médecine générale. C'est à celle-ci qu'il voue son activité en libéral rue de Ponthieu à Paris, sans oublier pour autant sa formation en psychiatrie. Engagé volontaire dès le début des hostilités en 1914, Cololian, ancien sujet ottoman, reçut aussitôt la naturalisation française avec le titre de médecin aide-major et fut nommé médecin chef des centres de physiothérapie de Versailles, de Grignon (V.R 69 et 74) et intervint à l'hôpital des Officiers à Versailles. Naturalisé, il prend le prénom de Paul. S'occupant de grands blessés de guerre, il devient un précurseur dans le domaine de la rééducation mécanothérapique en inventant plusieurs instruments de mécanothérapie et des instruments de mensuration des impotences et des infirmités. En 1918, Raymond Poincaré (1860-1934) le décore personnellement de la Légion d'honneur. Plusieurs fois lauréat de l'Académie de médecine et de l'Institut, Cololian rédige des articles ou mémoires de sémiologie et de traitement psychiatrique. Il est l'auteur avec P. Garnier d'un traité de thérapeutique des maladies mentales et nerveuses (1901). Auteur de chroniques cynégétiques dans le journal Le Figaro et de vulgarisation médicale et scientifique dans les revues : La Femme et l'Enfant, Guérir, Les Annales politiques et littéraires, Cololian y aborde des considérations hygiéniques et donne des conseils à des lecteurs ou correspondants inconnus à l'âme troublée éprouvant quelques souffrances morales. Dans sa lecture psychiatrique et psychanalytique de Madame Bovary de G. Flaubert, Cololian affirme que le créateur du freudisme est Flaubert. Face à la psychanalyse, il estime que la théorie de Freud a été poussée trop loin et par le fondateur et surtout par les élèves. [résumé d'auteur] |
En ligne : | https://www.em-premium.com/article/1347778 |