Titre : | Sensations auto-produites et fonctionnement compulsif : une solution limite (2020) |
contenu dans : | |
Auteurs : | ESTELLON VINCENT |
Type de document : | Article |
Dans : | CARNET PSY (231, 2020) |
Article en page(s) : | 28-32 |
Note générale : | 11 réf. bibliogr. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ADDICTION [SANTEPSY] ADDICTION SEXUELLE [SANTEPSY] COMPULSION [SANTEPSY] ETAT LIMITE [SANTEPSY] FANTASME [SANTEPSY] PERCEPTION SENSORIELLE [SANTEPSY] SOUFFRANCE PSYCHIQUE |
Mots-clés libres: | PASSAGE A L ACTE ; TROUBLE DE L HUMEUR |
Résumé : | Actes du colloque organisé par l'UTRPP Université Paris 13 en collaboration avec le CRPMS Université Paris Diderot le 31 janvier 2019. Pour Maurice Corcos ce ?délire de chagrin' constitue la ?première drogue' du sujet borderline avant toutes les autres drogues qu'il nous laisse observer sa symptomatologie manifeste. Il rejoint Masud Khan (Le soi Caché) pour qui ces patients intoxiqués à la douleur et à la souffrance se servent de cette douleur aigüe comme un écran défensif contre l'angoisse et contre une véritable compréhension de leur dépendance et de leur privation affective. Cette dépendance au chagrin se double souvent aussi de la conviction intérieure qu'on est mauvais, qu'on sème le mal partout. Dans ce cas, à quoi bon faire des efforts pour changer puisqu'on est irrécupérable. Si les cas limites éprouvent des difficultés à croire, ils semblent pourtant très forts pour croire au pire : le pire est toujours sûr, toujours disponible, d'une fidélité indéfectible, on pourra toujours le retrouver. [extrait de l'article] |
En ligne : | https://www.cairn.info/revue-le-carnet-psy-2020-1-page-28.htm |