Titre : | Violence et institution militaire (2019) |
contenu dans : | |
Auteurs : | GHEORGHIEV CHARLES ; RONDIER JEAN-PHILIPPE |
Type de document : | Article |
Dans : | ANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES (7 vol 177, 2019) |
Article en page(s) : | 628-632 |
Note générale : | 11 réf. bibliogr. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ARMEE [SANTEPSY] CAS CLINIQUE [SANTEPSY] GUERRE [SANTEPSY] RELATION HIERARCHIQUE [SANTEPSY] SACRIFICE [SANTEPSY] TRANSGRESSION [SANTEPSY] VIOLENCE |
Mots-clés libres: | PASSAGE A L ACTE |
Résumé : | La problématique de la violence trouve une particulière acuité au sein de l'institution militaire. Elle est au coeur du métier des armes, lequel véhicule une transgression, celle d'un interdit fondamental fondant l'organisation de notre société, l'interdit du meurtre. Le soldat occupe une position d'exception par cette possibilité de donner la mort, laquelle trouve sa légitimité dans un usage régulé de la force, en répondant à des conditions d'emploi des armes très précises. Mais violence qui trouve aussi des issues inattendues, hors cadre, en venant rendre compte d'une perte de maîtrise et de contrôle de la force. Elle est alors l'expression d'un point d'impasse dans le fonctionnement du sujet tout comme dans son lien au groupe, par cette rupture du pacte qui en unit les différents membres, en portant atteinte à sa sécurité comme à la mission confiée, notamment en contexte opérationnel. Ces coordonnées spécifiques d'émergence de la violence sont ici détaillées, pour en préciser les ressorts et le retentissement, au-delà de considérations contextuelles. [résumé d'auteur] |
En ligne : | https://www.em-premium.com/article/1316451 |