Titre : | Les enfants se présentent rarement comme déprimés (2014) |
contenu dans : | |
Auteurs : | BERGES BOUNES MARIKA |
Type de document : | Article |
Dans : | EVOLUTIONS PSYCHOMOTRICES (103 vol 26, 2014) |
Article en page(s) : | 33-37 |
Note générale : | 3 réf. bibliogr. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ADOLESCENT [SANTEPSY] DEPRESSION [SANTEPSY] DEUIL [SANTEPSY] DIAGNOSTIC [SANTEPSY] ENFANT [SANTEPSY] PEDOPSYCHIATRIE [SANTEPSY] PHOBIE [SANTEPSY] RELAXATION |
Résumé : | Les enfants se présentent rarement comme déprimés, sans doute parce que le statut d'enfant est synonyme de vitalité, de curiosité, de désir et de motricité débordants. La dépression chez l'adolescent, fréquente, plus repérée, prend des formes préoccupantes : échecs répétés, passage à l'acte, désinvestissements radicaux, décrochages scolaires inquiétants, qui peuvent être dans certains cas des paris avec la mort. Thérapies verbales et relaxation d'urgence peuvent être associées mais parfois, à l'adolescence, la médicalisation et l'hospitalisation ne sont pas évitées. Pourtant chez l'enfant les consultations mettent parfois en évidence de véritables syndromes dépressifs avec repli, inhibition intellectuelle et surtout angoisse de mort devant le temps qui passe, quand grandir devient synonyme de mourir car grandir c'est sortir du maternel. Cette rupture d'avec le maternel est obligatoire pour que l'enfant puisse accéder aux apprentissages et devenir un élève autonome, capable d'être seul en présence de quelqu'un. Certains évènements de vie tels qu'un divorce, des deuils, la naissance d'un autre enfant, etc., peuvent provoquer un état dépressif parfois méconnu ou nié par l'entourage. Cet évènement peut en rappeler un autre plus ancien. Les enfants se dépriment donc dans des symptômes atypiques parfois, que l'entourage ne repère pas toujours mais qui sont à prendre très au sérieux, rapidement par les cliniciens. [résumé de l'éditeur] |