Titre : | Questions déontologiques dans l'exercice quotidien de la psychiatrie (2019) |
Auteurs : | PETITJEAN FRANÇOIS ; GOUREVITCH RAPHAËL ; HAZIF-THOMAS CYRIL |
Type de document : | Article |
Dans : | EMC PSYCHIATRIE (179 vol 16-3, 2019) |
Article en page(s) : | 1-13 [Article 37-070-A-10] |
Note générale : | 85 réf. bibliogr. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] CONSENTEMENT AUX SOINS [SANTEPSY] DEONTOLOGIE [SANTEPSY] ETHIQUE PROFESSIONNELLE [SANTEPSY] PSYCHIATRIE [SANTEPSY] REFUS DE SOINS [SANTEPSY] SECRET MEDICAL [SANTEPSY] SEXUALITE [SANTEPSY] TELEMEDECINE |
Mots-clés libres: | LIBERTE D ALLER ET DE VENIR |
Résumé : | Cet article traite de l'application des règles déontologiques dans le cadre de l'exercice de la psychiatrie, en privilégiant les questions qui, dans une pratique professionnelle, se posent régulièrement au psychiatre au quotidien. Ainsi ont été particulièrement développés tous les points relatifs au libre choix, au secret médical, à l'information et au consentement. Des exemples cliniques problématisent les questions abordées. Certains sujets importants, mais à nos yeux moins spécifiques, n'ont pu être traités. Le Code de déontologie médicale n'aborde pas la psychiatrie comme une discipline à part, dans la mesure où il est normal que les principes déontologiques s'appliquent de la même manière dans toutes les spécialités médicales qu'ils recouvrent. La psychiatrie est cependant singulièrement concernée par le changement de paradigme d'une mutation passant d'un modèle paternaliste à un modèle partenarial. Les rédacteurs du précédent article sur ce sujet soulignaient en 1999 que 'le poids des contraintes économiques et administratives ne faisant que s'accentuer dans le domaine de la santé, il est plus que jamais nécessaire que ces contraintes soient équilibrées par des règles déontologiques précises.' Cette remarque reste fondée, quel que soit le mode d'exercice du psychiatre : libéral ou en établissements privés ou publics. Le Code de déontologie souligne dès son article 2 que 'Le médecin, au service de l'individu et de la santé publique, exerce sa mission dans le respect de la vie humaine, de la personne et de sa dignité.' Le médecin est avant tout responsable de la personne qui se confie à lui. Son indépendance professionnelle doit le soustraire à toute pression ou injonction, à toute influence ou à tout sentiment qui pourrait porter préjudice au patient. La conciliation de l'intérêt individuel et de l'intérêt collectif peut cependant s'avérer singulièrement difficile. À l'heure où les contraintes financières concernant le système de soins vont croissant, ces enjeux demeurent cruciaux. Mais les avancées technologiques et leurs conséquences au plan sociétal posent également de nombreuses questions, qui n'ont pu être abordées ici que partiellement. La déontologie doit faire face aux évolutions considérables liées aux modifications des pratiques induites par les nouvelles technologies de l'information et de la communication (téléconsultations, applications pour smartphones, échanges par les réseaux sociaux, etc.). Le code est, depuis 2012, accompagné de commentaires, accessibles sur le site du Conseil National de l'Ordre des Médecins qui apportent des éléments de réflexion et des compléments d'information très utiles. [résumé d'auteur] |
En ligne : | https://www.em-premium.com/article/1242388 |