Titre : | Castration au féminin, castration au masculin dans le devenir mère et père (2019) |
contenu dans : | |
Auteurs : | SHULZ JESSICA ; MISSONNIER SYLVAIN |
Type de document : | Article |
Dans : | CARNET PSY (228, 2019) |
Article en page(s) : | 38-46 |
Note générale : | 11 réf. bibliogr. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] BISEXUALITE PSYCHIQUE [SANTEPSY] CAS CLINIQUE [SANTEPSY] CASTRATION [SANTEPSY] FEMINITE [SANTEPSY] GROSSESSE [SANTEPSY] MASCULINITE [SANTEPSY] MERE [SANTEPSY] PENIS [SANTEPSY] PERE [SANTEPSY] PERINATALITE |
Résumé : | L'envie du pénis est un des aspects du complexe de castration que Green définit comme un ?ensemble réunissant la théorie sexuelle infantile relative au sexe féminin - donc la différence des sexes envisagée du point de vue anatomique avec ses conséquences psychiques (la mère comme être châtré, le père comme castrateur) - la scène, la menace, ou angoisse de castration, les défenses suscitées par l'angoisse de castration (refoulement, déni, clivage), les syndromes électifs suscités par l'organisation psychique élaborée plus ou moins directement autour de cette angoisse'. (?) D'un point de vue plus symbolique, l'angoisse de castration porte sur le phallus et la question de ?l'avoir ou ne pas l'avoir' peut alors être pensée aussi pour la femme. D'autant plus pendant la grossesse. En effet, l'investissement narcissique de la grossesse et du ventre enceint (je ne parle pas là de l'investissement narcissique du bébé mais bien celui de la grossesse), vient rappeler l'investissement narcissique du garçon à l'égard du pénis qu'il craint de se voir sectionner. La crainte de voir la poche à bébé abîmée, ou de perdre le bébé qui y est contenu marque une forme typiquement féminine de l'angoisse de castration. [extrait de l'article] |
En ligne : | https://www.cairn.info/revue-le-carnet-psy-2019-7-page-38.htm |