Titre : | La gravité des faits comme condition à l'internement (2019) |
contenu dans : | |
Auteurs : | DE PAGE LOUIS ; MERCENIER SOPHIE ; TITECA PIERRE |
Type de document : | Article |
Dans : | ANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES (5 vol 177, 2019) |
Article en page(s) : | 404-407 |
Note générale : | 25 réf. bibliogr./Fig. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] DANGEROSITE [SANTEPSY] EVALUATION [SANTEPSY] HOSPITALISATION SOUS CONTRAINTE [SANTEPSY] LEGISLATION [SANTEPSY] PSYCHIATRIE MEDICO LEGALE [SANTEPSY] RISQUE |
Mots-clés libres: | BELGIQUE |
Résumé : | En Belgique, les personnes ayant commis un délit ou un crime atteintes d'un trouble mental peuvent être 'internées', ce qui est une mesure de soin sous contrainte. La loi inclut désormais un critère de gravité des faits. Or, dans les troubles psychotiques, le lien entre la gravité des faits, d'une part, et la pathologie et la dangerosité, d'autre part, est incertain. Nous tenterons d'examiner l'impact de cette récente modification de la loi. Nous avons examiné les faits de 153 internés psychotiques. Nous avons classifié ces faits selon leur gravité. Nous corrélerons la gravité des faits avec des mesures standardisées de symptomatologie psychotique, ainsi qu'avec des mesures de la dangerosité. Les résultats confirment une absence de lien entre la gravité des faits et la sévérité de la pathologie, et la dangerosité. Par contre, la sévérité de la pathologie et la dangerosité corrèlent modérément à fortement. Environ 17 % pourraient ne plus être internés sur la base de ce nouveau critère. Il n'y a pas de différence symptomatologique ou criminologique chez les personnes qui ne seraient plus internées à celles qui le seraient encore. [résumé d'auteur] |
En ligne : | https://www.em-premium.com/article/1292185 |