Titre : | Identité narrative, déprise et vécu du vieillissement (2018) |
contenu dans : | |
Auteurs : | ANCET PIERRE |
Type de document : | Article |
Dans : | GERONTOLOGIE ET SOCIETE (155 vol 40, 2018) |
Article en page(s) : | 45-57 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] IDENTITE [SANTEPSY] PERSONNE AGEE [SANTEPSY] PHILOSOPHIE [SANTEPSY] RECIT DE VIE [SANTEPSY] TEMPS [SANTEPSY] VIEILLISSEMENT |
Résumé : | Cet article se propose d'envisager le rapport entre déprise et récit de soi comme source de continuité identitaire dans une perspective philosophique, en référence à la notion d'identité narrative de Paul Ricoeur. Si le récit de soi permet de mettre en forme le temps que l'on vit sans supposer un noyau non changeant de l'identité, ce récit devrait favoriser le processus de déprise. Mais cette mise en forme du temps par le récit se heurte à plusieurs obstacles : l'invisibilité de notre propre vieillissement qui ne nous laisse pas l'élaborer, sauf à souscrire aux regards extérieurs qui nous objectivent ; la difficulté d'articuler ce récit avec nos valeurs fondamentales dans la durée du temps d'une vie ; la répétition des contraintes quotidiennes et la discontinuité temporelle dans la relation de soin. La relation d'aide et de soin devrait permettre de créer une continuité suffisante pour accompagner le processus de déprise, mais dans les faits elle vient souvent rompre la cohérence du récit en renforçant le caractère absurde de la répétition occasionnée par les douleurs et les limites fonctionnelles. Dès lors, l'analyse doit envisager les éléments concrets d'organisation dans le soin qui contrecarrent la reprise du récit de soi et le processus de déprise. [Résumé d'auteur] |
En ligne : | https://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=GS1_155_0045 |