Titre : | Faire tache dans le tableau (2019) |
contenu dans : | |
Auteurs : | SOLAL JEAN-FRANÇOIS |
Type de document : | Article |
Dans : | CARNET PSY (224, 2019) |
Article en page(s) : | 29-31 |
Note générale : | 5 réf. bibliogr. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ADOLESCENT [SANTEPSY] CAS CLINIQUE [SANTEPSY] CONTRE TRANSFERT [SANTEPSY] HONTE [SANTEPSY] PSYCHANALYSTE [SANTEPSY] TRANSFERT |
Résumé : | Actes de la journée du CMPP du Centre Etienne Marcel du 29 juin 2018. La nécessité d'un témoin pour le honteux engage l'analyste : il n'y a pas de récit honteux sans transfert de honte dans la cure. Deux attitudes contre-transférentielles menacent alors l'analyste : qu'il soit un observateur sidéré, pris dans la spécularité honteuse et il n'y a plus d'analyse ; qu'il ignore les enjeux de la honte, la rabatte sur la culpabilité par exemple et sorte indemne du transfert honteux et il n'y a toujours pas d'analyse. C'est la place qu'occupe l'analyste qui est en cause quand, dans certaines cures, la honte nous prend au corps : qu'est-ce que je fais là, se demande-t-on parfois ? Lacan en a souvent parlé : l'analyste est le support, la cause du désir. Une place impossible à tenir, sauf sous la forme d'un défi que Lacan nomme abjection. La honte de l'analyste, dans chaque cure, est synonyme d'imposture ; cette honte-là est consubstantielle au dispositif de la cure ; elle est nécessaire à l'engagement transférentiel. [extrait de l'article] |
En ligne : | https://www.cairn.info/revue-le-carnet-psy-2019-3-page-29.htm |