Titre : | Pour une cohabitation pragmatique des modèles théoriques et cliniques : l'exemple du 'Good Psychiatric Management' dans le traitement du trouble de personnalité borderline (2023) |
Auteurs : | BLAY MARTIN ; COHEN SATCHEL ; JAN MARLÈNE ; PERROUD NADER ; SPERANZA MARIO ; CHARBON PATRICK |
Type de document : | Article |
Dans : | ENCEPHALE (4 vol 49, 2023) |
Article en page(s) : | 422-429 |
Note générale : | Fig./Tabl./76 réf. bibliogr. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ETAT LIMITE [SANTEPSY] MODELE [SANTEPSY] PHARMACOPSYCHOLOGIE [SANTEPSY] PSYCHODYNAMIE [SANTEPSY] PSYCHOTHERAPIE [SANTEPSY] THERAPIE COMPORTEMENTALE ET COGNITIVE |
Mots-clés libres: | GOOD PSYCHIATRIC MANAGEMENT (GPM) |
Résumé : | Le trouble de personnalité borderline (TPB) est un trouble fréquent en population générale et clinique. Il est associé à de nombreuses conséquences potentielles sur les plans médical et socioprofessionnel. Le traitement de référence est basé sur les psychothérapies spécialisées ayant montré leur efficacité, mais ces dernières restent très peu disponibles en France. Les traitements pharmacologiques, plus disponibles, ne sont pas ou peu efficaces sur symptômes du trouble, mais peuvent présenter un intérêt dans la gestion des comorbidités, fréquentes dans le TPB. Dans ce contexte, de nouveaux modèles dits 'généralistes' ont été développés, alliant des éléments pratiques issus des psychothérapies basées sur les preuves et des éléments de gestion pharmacologique des symptômes et des comorbidités. Cet article a pour but de présenter un de ces modèles, le Good Psychiatric Management (GPM), ses principes de bases et ses applications, et de fournir une des premières ressources francophones sur ce modèle. De plus, au-delà des éléments pratiques proposés par le GPM, nous discutons la question plus profonde que ce dernier soulève, à savoir celle d'une pratique clinique intégrant, de manière pragmatique, les différents modèles théoriques et cliniques. En effet, le soin des patients TPB se situe à la jonction des différentes conceptualisations de la pathologie mentale (psychopathologique, neurobiologique) et des différentes modalités de pratique en découlant (psychothérapie, psychiatrie biologique). Dans un contexte français séparant souvent ces deux modèles, le GPM constitue à notre sens un exemple de collaboration clinique et montre l'intérêt potentiel du rôle de psychiatre-psychothérapeute. [Résumé d'auteur] |
En ligne : | https://www.em-premium.com/article/1601307 |