Titre : | Don de soins et dette de vie en hémodialyse (2018) |
contenu dans : | |
Auteurs : | PAUMIER-BIDAULT LAURENCE ; MICHEL GILLES |
Type de document : | Article |
Dans : | TOPIQUE (144, 2018) |
Article en page(s) : | 93-108 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] DIALYSE [SANTEPSY] DON [SANTEPSY] INSUFFISANCE RENALE [SANTEPSY] RELATION SOIGNANT SOIGNE [SANTEPSY] SOUFFRANCE PSYCHIQUE |
Mots-clés libres: | DON D ORGANE |
Résumé : | Les travaux de psychopathologie psychiatrique et psychologique décrivant les affections des patients bénéficiant du traitement par dialyse itérative établissent des constantes de syndromes psychiques évocateurs de dépression clinique et d'angoisse chronique. De nombreuses recherches font un lien entre la présence de la machine réalisant l'hémodialyse et l'installation de ces syndromes psychopathologiques. Dans la suite de ces travaux, les auteurs proposent de considérer le rapport à la machine comme support d'un lien transférentiel. Il s'agira d'envisager cette notion classiquement repérée dans le cadre psychothérapeutique dans une version qui met en avant la mise en place d'une lecture des rapports humains basés sur le don. La relation thérapeutique, pour le patient hémodialysé, est essentiellement perçue par lui comme une relation où il reçoit des soins dont il se sent redevable d'une manière plus appuyée que dans d'autres situations de soins. Certaines attitudes des patients se présentent en réponse à cette impression d'être pris dans des liaisons basées sur une dette ressentie comme écrasante. Ainsi, dans cette veine d'idée, nous supposons que la provocation de la mort qui peut être entraînée par une conduite suicidaire vis-à-vis [par exemple] du régime alimentaire, entre dans cette catégorie du ?contre-don' dans laquelle la mort viendrait conforter la dette [de vie] contractée et assurerait une voie ?de sortie' permettant au patient de s'en extraire. [Extrait du résumé d'auteur] |
En ligne : | https://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=TOP_144_0093 |