Titre : | L'orientation des patients souffrant d'un trouble dépressif aux urgences psychiatriques par le médecin traitant est-elle associée à la décision d'hospitalisation : étude observationnelle (2019) |
Auteurs : | CHRETIEN P ; CAILLET P ; BOUAZZAOUI F ; KALADJIAN ARTHUR ; YOUNES NADIA ; SANCHEZ STÉPHANE |
Type de document : | Article |
Dans : | ENCEPHALE (1 vol 45, 2019) |
Article en page(s) : | 46-52 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] CONSULTATION [SANTEPSY] DEPRESSION [SANTEPSY] DIAGNOSTIC [SANTEPSY] FACTEUR DE RISQUE [SANTEPSY] HOSPITALISATION [SANTEPSY] INDICATION THERAPEUTIQUE [SANTEPSY] MEDECIN TRAITANT [SANTEPSY] PARTENARIAT [SANTEPSY] PRISE EN CHARGE [SANTEPSY] PSYCHIATRE [SANTEPSY] RELATION THERAPEUTIQUE [SANTEPSY] URGENCE PSYCHIATRIQUE |
Résumé : | Les troubles dépressifs toucheraient près de 350 millions de personnes dans le monde et seraient la première cause mondiale d'incapacité. Les patients en situation de dépression s'adressent préférentiellement à leur médecin traitant (MT). L'objectif de notre étude est d'évaluer si l'orientation des patients souffrant d'un trouble anxiodépressif par un MT aux urgences générales est un facteur associé à l'hospitalisation par rapport aux patients se présentant spontanément pour les mêmes troubles. Notre objectif secondaire est d'identifier les différents profils de patients hospitalisés en urgence pour ces troubles. Nous avons réalisé une étude transversale ciblant des patients qui ont consulté aux urgences générales du centre hospitalier de Troyes ayant bénéficié d'un avis psychiatrique dans le cadre d'un trouble anxieux ou dépressif. L'analyse par classification hiérarchique ascendante permet d'identifier 3 profils de patients hospitalisés : 1) des patients avec des antécédents psychiatriques connus, des antécédents de suivis passés ou en cours, orientés par un confrère psychiatre avec au moins un traitement psychotrope, la présence de symptômes psychotiques et un risque suicidaire faible par rapport au reste de la population d'étude ; 2) des patients sans antécédents psychiatriques, ni d'antécédents de suivi psychiatrique passé ou en cours, l'absence d'un traitement psychotrope en cours. Ces patients sont adressés par le MT et leur risque suicidaire était plus élevé ; 3) des patients pour lesquels le psychiatre avait peu d'informations au moment de la consultation aux urgences. La pertinence du MT dans l'orientation aux urgences plaide en faveur d'un partenariat et d'un échange précoce entre les médecins traitants et les psychiatres. [Extrait du résumé d'auteur] |
En ligne : | https://www.em-premium.com/article/1274922 |