Titre : | Les psychoses tardives (2018) |
contenu dans : | |
Auteurs : | BAZIN NADINE ; CLEMENT JEAN-PIERRE |
Type de document : | Article |
Dans : | SANTE MENTALE (232, 2018) |
Article en page(s) : | 46-51 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ACCES AUX SOINS [SANTEPSY] DELIRE [SANTEPSY] DEMENCE SENILE [SANTEPSY] DIAGNOSTIC ETIOLOGIQUE [SANTEPSY] ESPERANCE DE VIE [SANTEPSY] FACTEUR DE RISQUE [SANTEPSY] PERSONNE AGEE [SANTEPSY] PRONOSTIC [SANTEPSY] PSYCHOSE VIEILLISSANTE |
Résumé : | La personne âgée a une forte propension à délirer, ce qui signi?e que, dans un même contexte, pathologique ou événementiel, elle présente volontiers une symptomatologie psychotique là où un sujet adulte ne développe pas ce type de symptôme. Cette particularité clinique constitue, à elle seule, une spéci cité majeure de la psychiatrie de la personne âgée. Le terme de 'psychoses tardives' fait référence à deux entités cliniques très différentes : les psychoses vieillissantes de l'adulte et les troubles psychotiques d'apparition tardive qui posent la question de l'apparition de symptômes psychotiques chez la personne âgée et de leur étiologie sous-jacente. Les diagnostics psychiatriques décrits ici sont avant tout la dépression, l'épisode psychotique aigu réactionnel et la psychose hallucinatoire chronique, mais on peut aussi évoquer les diagnostics 'aux con?ns du somatique et du psychiatrique' comme le syndrome de Charles Bonnet et, bien sûr, les processus démentiels. La prise en charge de ces patients est directement issue du diagnostic étiologique posé. Les psychoses vieillissantes de l'adulte posent essentiellement la question de l'évolution à un âge avancé des patients atteints de schizophrénie. Alors que la symptomatologie psychiatrique des patients atteints d'une psychose vieillissante a plutôt tendance à se stabiliser, ces sujets ont une santé somatique très altérée. Ainsi, leur espérance de vie reste toujours largement inférieure à celle de la population générale (l'âge moyen de décès des patients atteints de schizophrénie se situe entre 61 et 76 ans). Cette surmortalité est multifactorielle, mais deux éléments sont particulièrement évidents : une surexposition à certains facteurs de risque (syndrome métabolique, sédentarité, tabac, etc.) et un retard d'accès aux soins somatiques. [résumé d'auteur] |