Titre : | Schizophrénies précoces et très précoces : spécificités et similitudes avec les schizophrénies débutant à l'âge adulte (2017) |
contenu dans : | |
Auteurs : | SARRET NATHALIE ; WELNIARZ BERTRAND |
Type de document : | Article |
Dans : | PERSPECTIVES PSY (4 vol 56, 2017) |
Article en page(s) : | 341-351 |
Note générale : | Sch./Tabl./Bibliogr. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ADOLESCENT [SANTEPSY] DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL [SANTEPSY] DIAGNOSTIC PRECOCE [SANTEPSY] ETUDE COMPARATIVE [SANTEPSY] PREADOLESCENT [SANTEPSY] PRISE EN CHARGE [SANTEPSY] SCHIZOPHRENIE [SANTEPSY] SEMIOLOGIE PSYCHIATRIQUE [SANTEPSY] SYMPTOMATOLOGIE SCHIZOPHRENIQUE |
Résumé : | Les schizophrénies précoces (0,03 % de la population générale) sont des pathologies psychiatriques invalidantes dont la prise en charge précoce conditionne le pronostic. Malgré l'absence d'entité nosographique spécifique dans les classifications internationales, la littérature récente fonde ses travaux sur deux catégories, définies selon l'âge de survenue des troubles : les ?Schizophrénies à Début Très Précoce' (SDTP) avant 12-13 ans, et les ?Schizophrénies à Début Précoce ? (SDP) avant 16-17 ans. Cela fournit une source de comparaison entre ces populations et la population de schizophrénies débutant à l'âge adulte (SA). Faisant l'hypothèse de particularités diagnostiques, thérapeutiques, étiologiques et pronostiques chez les SDTP et SDP par rapport aux SA, nous les avons recensées pour établir une description clinique précise et favoriser la détection précoce de ces troubles. Les principales spécificités cliniques des SDTP sont : l'importance de l'âge de l'enfant pour certains symptômes, un début plus souvent insidieux avec prédominance de symptômes négatifs, des idées délirantes rares, des hallucinations de tous types, des anomalies fréquentes du développement psychomoteur, des anomalies cérébrales initialement plus sévères avec une trajectoire développementale rejoignant celle des SA et enfin des SAP à repérer absolument puisqu'ils évoquent une cause organique potentiellement curable. A contrario, des SDP se rapprochent plus du tableau de SA avec un début plus volontiers sub-aigu, une sémiologie psychiatrique et des anomalies cérébrales semblables. Dans les deux groupes, une prise en charge globale est indispensable, les antipsychotiques atypiques sont moins efficaces et moins bien tolérés et la stimulation transcrânienne à courant direct semble être une option thérapeutique innovante. [résumé d'auteur] |
En ligne : | https://www.cairn.info/revue-perspectives-psy-2017-4-page-341.htm#anchor_abstract |