Titre : | L'oubli en psychogériatrie en dehors de la démence (2018) |
contenu dans : | |
Auteurs : | THOMAS PHILIPPE ; HAZIF-THOMAS CYRIL |
Type de document : | Article |
Dans : | NPG : NEUROLOGIE, PSYCHIATRIE, GERIATRIE (107 vol 18, 2018) |
Article en page(s) : | 267-273 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] MEMOIRE [SANTEPSY] NEVROSE [SANTEPSY] OUBLI [SANTEPSY] PSYCHOGERIATRIE [SANTEPSY] PSYCHOSE [SANTEPSY] VIEILLISSEMENT |
Résumé : | La mémoire est susceptible d'être influencée dans le cours de l'existence. L'oubli est en partie physiologique et participe à son fonctionnement. L'oubli banal n'est pas propre à la personne âgée, mais est souvent source d'inquiétude pour elle ou son entourage. S'il peut être ainsi à l'origine d'une plainte mémoire chez la personne âgée, l'oubli est pourtant loin d'être toujours pathologique. L'oubli pour elle n'est pas nécessairement lié à une pathologie neurodégénérative. L'oubli en dehors de la démence peut parfois relever de problématiques psychiatriques installées de longue date, et s'aggravant au cours du temps. La mémoire humaine doit être regardée comme un processus complexe, en transformation permanente à tout âge. Elle ne saurait pour cette raison être assimilée aux sauvegardes digitales, permanentes et normalement infalsifiables des ordinateurs. L'oubli et la transformation des empreintes mnésiques avec les années sont des composants physiologiques de la mémoire humaine, permettant son adaptation au quotidien. Ainsi l'oubli banal est peut-être le garant d'un bon vieillissement. [résumé d'auteur] |
En ligne : | http://www.em-premium.com/article/1248078 |