Titre : | Prévalences du trouble de stress post-traumatique et du stress perçu par les gendarmes : quelle(s) corrélation(s) avec la consommation de soins ? (2018) |
Auteurs : | BAILLON ALEXANDRA ; ROGER HUBERT ; BRENNSTUHL MARIE-JO ; ANDREANI BARBARA ; TARQUINIO CYRIL ; HOLTERBACH LISE ; AUXEMERY YANN |
Type de document : | Article |
Dans : | ANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES (8 vol 176, 2018) |
Article en page(s) : | 732-740 |
Note générale : | Fig./34 réf. bibliogr. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] DEMARCHE DE SOINS [SANTEPSY] ENQUETE [SANTEPSY] PREVALENCE [SANTEPSY] PSYCHIATRIE MILITAIRE [SANTEPSY] PSYCHOMETRIE [SANTEPSY] SYNDROME POST TRAUMATIQUE |
Résumé : | Objectifs : Cette recherche a pour objectifs de décrire la prévalence des troubles de stress post-traumatique (TSPT) et d'évaluer le niveau de stress perçu chez les gendarmes afin de rechercher une corrélation statistique avec leur consommation de soins. Méthodes : Nous avons réalisé une enquête épidémiologique monocentrique, ouverte et contemporaine dans une antenne médicale de la gendarmerie nationale avec recueil de données sociodémographiques et utilisation de plusieurs outils psychométriques : Post-Traumatic Checklist Scale (PCLS), Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS), Perceived Stress Scale (PSS), Échelle Numérique de Stress (ENS). Résultats : L'échantillon est composé de 187 gendarmes aux caractéristiques proches de celles de la gendarmerie nationale. La moyenne de la PCLS de l'échantillon est cotée à 22 (±7,10) avec une médiane à 19 et un score quasi nul dans 50 % des cas. L'HAD-A est positive pour un peu plus de 2 % de l'échantillon, alors que l'HAD-D est positive pour 0,5 % du total. L'ENS et la PSS sont élevées dans respectivement 8 et 7 % des cas. Nous avons objectivé une relation statistiquement significative entre le nombre de congés maladie et les scores des échelles psychométriques PCLS, PSS et ENS. Discussion : Notre échantillon souffre peu de troubles anxieux et dépressifs et il présente de bonnes capacités de résistance au stress professionnel comparativement à d'autres populations spécifiques probablement moins bien sélectionnées et entraînées. Le taux de TSPT faible que nous avons retrouvé chez les gendarmes de notre étude peut s'expliquer par des déterminants cliniques : la présence de facteurs protecteurs (forte motivation et conviction en leurs missions), le caractère non nécessairement brutal de la confrontation potentiellement traumatique, les procédures de repérages et de prises en charge limitant le risque de la constitution d'un TSPT chronique. Conclusion : La PCLS, en fonction de ses seuils de positivité, est un bon outil de repérage des souffrances psychiques. Lui étant étroitement corrélé, le nombre de congés maladie est aussi un signal de repérage fiable. [résumé d'éditeur] |
En ligne : | http://www.em-premium.com/article/1249163 |