Titre : | Oser la relation pour moins de violence (2018) |
contenu dans : | |
Auteurs : | COMBRET MICHEL |
Type de document : | Article |
Dans : | SANTE MENTALE (230, 2018) |
Article en page(s) : | 48-52 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ATTITUDE DU PROFESSIONNEL [SANTEPSY] COMPETENCE PROFESSIONNELLE [SANTEPSY] ENGAGEMENT [SANTEPSY] ETUDE CRITIQUE [SANTEPSY] FONCTION CONTENANTE [SANTEPSY] FORMATION [SANTEPSY] FORMATION PARAMEDICALE [SANTEPSY] LIEN SOCIAL [SANTEPSY] PREVENTION [SANTEPSY] PSYCHIATRIE [SANTEPSY] RELATION SOIGNANT SOIGNE [SANTEPSY] SOIN PSYCHIATRIQUE [SANTEPSY] SOIN RELATIONNEL [SANTEPSY] TEMPS INFORMEL [SANTEPSY] VIOLENCE |
Résumé : | Depuis plusieurs années, nous constatons une augmentation significative de la violence dans les services de psychiatrie et un accroissement considérable des mesures de restriction des libertés censées répondre à ce phénomène. Parallèlement, les soins relationnels ne semblent plus être une priorité dans notre discipline, ils sont parfois relégués à l'accessoire. Cet article propose une analyse de la seconde évolution, notamment en termes de perte de connaissances fondamentales, et fait l'hypothèse que les deux sont intimement liées. Le désinvestissement de la relation favorise nécessairement les passages à l'acte agressifs, l'impossible verbalisation des maux, conditionnée à une véritable rencontre, condamne à l'agir. Des solutions existent pour endiguer ces dérives mais elles demandent un réel investissement individuel et collectif. [Résumé d'auteur] |