Titre : | La gratuité comme transfert (2018) |
contenu dans : | |
Auteurs : | FLAME ERIC |
Type de document : | Article |
Dans : | CARNET PSY (219, 2018) |
Article en page(s) : | 27-31 |
Note générale : | 8 réf. bibliogr. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ARGENT [SANTEPSY] CAS CLINIQUE [SANTEPSY] CONSULTATION [SANTEPSY] CURE PSYCHANALYTIQUE [SANTEPSY] GRATUITE [SANTEPSY] PSYCHOTHERAPIE PSYCHANALYTIQUE [SANTEPSY] RELATION SOIGNANT SOIGNE [SANTEPSY] TRANSFERT |
Résumé : | Actes du colloque organisé par l'UTRPP-EA 4403 (Université de Paris 13 - SPC). Partie 3. La question de la gratuité instituée vient bouleverser l'ordonnancement de la cure en verrouillant en partie un aménagement du cadre au risque de priver l'analyste de son 'tact', de cet art d'accueillir sans séduire. La modulation du tarif des séances n'est plus possible (...) et le 'tact' devra s'exercer ailleurs, en dégageant le lieu de l'analyse d'une dépendance à la gratitude. (...) En termes plus strictement économiques, il y a effacement de la valeur d'échange et surinvestissement de la valeur d'usage. Si le corps à corps prend un statut particulier dans la gratuité, il n'est pas exclu des cures avec paiement. Dans la nécessité de consacrer une part de la rémunération de son labeur au paiement de son analyse, le patient de cabinet (privé) paye également de sa personne tout comme l'analyste qui le reçoit? mais c'est un paiement différé. L'échange d'argent comme abstraction de la castration ouvre au commerce libidinal en jeu dans le transfert. A contrario la gratuité comme négativation de l'échange active l'usure du transfert. [extrait de l'article] |
En ligne : | https://www.cairn.info/revue-le-carnet-psy-2018-7-page-27.htm |