Titre : | Délires paranoïaques, dangerosités et homicides (2018) |
contenu dans : | |
Auteurs : | BOUCHARD JEAN-PIERRE ; BRULIN SOLIGNAC DIANE ; DE JESUS ARNAUD ; FLORIS EMMANUELLE ; QUILLEROU BLUENN ; LODETTI CÉLIA ; SOULAN XAVIER |
Type de document : | Article |
Dans : | ANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES (7 vol 176, 2018) |
Article en page(s) : | 702-711 |
Note générale : | 45 réf. bibliogr. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] CAS CLINIQUE [SANTEPSY] DANGEROSITE [SANTEPSY] DELIRE [SANTEPSY] HOMICIDE [SANTEPSY] PARANOIA [SANTEPSY] PREVENTION [SANTEPSY] SUICIDE |
Mots-clés libres: | PASSAGE A L ACTE |
Résumé : | La paranoïa est de nature à compliquer sévèrement les relations interpersonnelles. Ses mécanismes et ses thèmes délirants amènent souvent les sujets paranoïaques, hommes ou femmes, à avoir des relations difficiles, tendues, conflictuelles, voire violentes à l'intérieur et-ou à l'extérieur de leur famille. Ces relations difficiles peuvent parfois déboucher sur des agressions graves sans donner la mort ou, plus exceptionnellement, donner lieu à des homicides uniques ou multiples aux signes avant-coureurs fréquents. Les mobiles des homicides commis par des personnes paranoïaques sont liés aux thèmes de leurs délires : persécution, préjudice, jalousie, filiation, trahison, érotomanie? L'alliance thérapeutique, fréquemment compliquée à instaurer et à maintenir, rend la prise en charge sanitaire des sujets paranoïaques dangereux difficile. Dans l'idéal, cette prise en charge est articulée autour de deux axes majeurs : les traitements médicamenteux et les psychothérapies. Quand elles sont considérées comme pénalement irresponsables des crimes qu'elles ont commis, ces personnes relèvent de soins contraints. [résumé d'auteur] |
En ligne : | http://www.em-premium.com/article/1243459 |