Titre : | Névrose ou conduites d'échec (2018) |
contenu dans : | |
Auteurs : | LITINETSKAIA MARINA ; GUELFI JULIEN-DANIEL |
Type de document : | Article |
Dans : | SANTE MENTALE (229, 2018) |
Article en page(s) : | 24-29 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] CONCEPT [SANTEPSY] CONFLIT PSYCHIQUE [SANTEPSY] DSM [SANTEPSY] ECHEC [SANTEPSY] ESTIME DE SOI [SANTEPSY] HISTORIQUE [SANTEPSY] PERSONNALITE [SANTEPSY] REPETITION [SANTEPSY] THEORIE |
Mots-clés libres: | NEVROSE D ECHEC |
Résumé : | L'entité 'névrose d'échec', individualisée par plusieurs psychanalystes, semble délaissée dans la littérature actuelle. Si les arguments en faveur d'une catégorie diagnostique autonome paraissent insuffisants, les situations cliniques rencontrées en pratique quotidienne sont légion et doivent retenir notre attention pour une meilleure prise en charge. Cette clinique est riche, diversifiée et hétérogène. La nature des échecs et leurs conséquences s'avèrent très variables selon les patients. Chez certains, les échecs paraissent résumer la pathologie. Mais, beaucoup plus souvent, ils s'associent à d'autres traits pathologiques de la personnalité (surtout évitants, dépendants ou instables) ou à des complications dépressives. Malgré les travaux de Freud, Laforgue et Pierre Male, ces situations restent insuffisamment explorées à ce jour et de nouvelles études cliniques approfondies sont nécessaires, suffisamment rigoureuses dans leurs descriptions séméiologiques et leurs investigations psychodynamiques, incluant l'exploration psychodynamique des mécanismes défensifs. L'amélioration visée du fonctionnement psychique nécessite en règle générale une action sur l'estime de soi, une lutte contre l'envahissement par des émotions négatives et une stratégie de lutte contre les auto-punitions. [résumé d'auteur] |